Le véritable sens d’aimer son pays.
» Un haïtien raconte son aventure…
J’étais en voiture, sur le chemin du retour depuis New York pour Montréal, où j’habite depuis maintenant plus de 20 ans.
Au poste frontière, je remettais mon passeport à la préposée à la douane, et lorsqu’elle lut:
« Lieu de naissance: HAÏTI », elle me demanda:
– Comment va Haïti?
– Ca peut aller, lui répondis-je. Tout ce que l’on souhaite, c’est que ça continue à aller autant bien que mal…
– Depuis combien de temps vivez-vous au Canada?
– Je viens de boucler ma 20ème année.
– A quand remonte votre dernière visite en Haïti?
– C’était il y a deux ans.
Elle me fixa en souriant et me dit:
– Lequel des deux aimez-vous le plus, Haïti ou le Canada?
– La différence que je fais entre Haïti et le Canada, est exactement celle que je fais entre ma mère et mon épouse. Mon épouse, je l’ai choisie, je suis tombé sous son charme, je l’aime, j’en suis amoureux, mais elle ne peut en aucun cas me faire oublier ma mère.
Je n’ai pas choisi ma mère, mais je sais que je lui appartiens. Je ne me sens bien que dans ses bras; je ne pleure que sur son épaule.
Elle referma mon passeport, me fixa avec étonnement, puis me dit:
– On entend souvent dire que la vie est très difficile en Haïti. Comment pouvez-vous aimer autant ce pays?
– Vous voulez dire « ma mère »?
Elle sourit et dit: supposons-le.
– Ma mère est peut-être pauvre; elle n’a pas de quoi me payer mes soins, encore moins les honoraires du médecin, mais la tendresse de son giron quand elle m’étreint, et la chaleur de son cœur lorsque je suis dans ses bras, suffisent à me guérir.
-Décrivez-moi Haïti.
– Elle n’a pas la beauté blonde, mais la vue de son visage vous apaise. Elle n’a pas les yeux bleus, mais sa vue vous met en sécurité. Ses vêtements sont simples, mais elle porte dans ses plis bonté et miséricorde… Elle ne se pare pas d’or et d’argent, mais elle porte à son cou un collier de fruits tropicaux, dont elle nourrit tout affamé. Les brigands l’ont spolié, mais elle continue de sourire.
Elle me remit mon passeport et dit:
– Je connais Haïti à travers les écrans de la télé, mais je n’y trouve rien de ce que vous m’avez décrit.- Vous avez vu l’Haïti des bulletins de nouvelles. Quant à moi, je parle de l’Haïti enfouie dans mes entrailles.
– Je souhaite que votre fidélité pour le Canada égale celle que vous ressentez pour Haïti… Je veux dire votre fidélité à l’épouse autant qu’à la mère.
– Entre le Canada et moi, existe un contrat auquel je dois fidélité, et je ne suis pas de ceux qui ne respectent pas leur contrat. Et je souhaiterais que vous sachiez que cette fidélité, c’est ma mère qui me l’a enseignée »
Auteur inconnu (nostalgique)
On Vera bien que l’auteur n’a pas fait montre d’aucune tendence. Voilà ce qu’a dit Charles De Gaulle:
» Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres.page suivante 4
Nous sommes tous conditionnés d’une manière ou d’une autre depuis que nous avions fait le choix de vivre en société
« L’homme domine l’homme à son détriment »
Cette vérité relatée bien longtemps par la bible est en fait une prophétie en perpétuel accomplissement partout où les morts vivants cohabitent dans la désunion
Même ceux-là qui échafaudent des plans de domination sont des conditionnés prisonniers de leur mauvais penchant
Personne n’est à l’abri des conséquences d’une mauvaise organisation humaine faite à des desseins malsains
Tant que les intérêts des groupes sociaux se divergent, il n’y a pas lieu d’espérer une rééducation globale
Car le prix du sacrifice à consentir est trop élevé tant du point de vue culturel que matériel
La vérité est que nous sommes des humains avisés mais mal préparés pour accepter de vivre notre humanité dégagée de toute duplicité
Or, là où nous pensons domination des autres dans l’expansion de notre territoire, nous assistons toujours à une vague de frustrations nous tournant tous en dérision via les mauvaises répercussions
Où sont-ils les penseurs blancs pensant pouvoir contrôler les pensées des noirs grâce à leur hégémonie aux actes odieux et notoires ?
Leurs câbles à haute tension traverse sous forme d’incertitudes, les contours de leurs nations construites avec les moyens illicites issus de la colonisation
Même si leurs sociétés sont mieux organisées et que le niveau d’éducation de leurs citoyens est bien plus élevé qu’ailleurs, cela ne les met pas à l’abri des dangers encourus par tous les humains vivant ici et ailleurs
Une rééducation globale pour être vraiment globale doit être une préoccupation générale au travers des axes d’actions à cheval sur la résolution des grands défis humanitaires à relever ici et là pour l’avènement d’une nouvelle ère
Merci mon ami pour cette belle contribution dans le travail de rééducation des autres