Bacon et Rabelais parlent d’époque ténébreuse et préconisent que la mode intellectuelle devrait être sublime, qualifiant de terre à terre les préoccupations scientifiques puisque derivées de la Logique donc, spéculatives .
Ils ont proposé que le but ultime des savants,serait d’aider au progrès de la théologie pour mieux faire comprendre l’action divine grâce à l’observation rationnelle des objets de sa création.
Bacon, dans ses arguments, a apparemment mis la main sur le nœud gordien qui empêche à toute expérimentation d’arriver à des résultats concluants et justes.
L’ERREUR; auquel il a trouvé quatre causes :
Tiré de L’APOGEE DE LA CIVILISATION CHRETIENNE ( un Chapitre dans l’Histoire du Christianisme au Moyen age) W.R Cannon 1961
Les Causes:
L’autorité à laquelle on s’en remet; L’habitude; Les vues populaires ; l’affectation d’ignorance.
Qu’y a-t-il de pire, demanda Bacon, que ce triple argument : Il y a un précédent, c’est la coutume, c’est l’opinion courante ; une telle attitude est surtout déplorable quand ces mêmes raisons ne servent qu’à dissimuler l’ignorance ou l’on est et veulent donner l’apparence d’une sagesse qu’on ne possède pas. Ce point de vu ferme l’esprit à l’acquisition de nouvelles connaissances et s’oppose à tout effort d’expérimentation. Etant donné cette manière de juger, le temps se passe à repasser les idées et les conclusions de ceux qui ont vécu antérieurement et les œuvres de ces intellectuels font montre « d’une fausseté ineffable », exprimée en un « verbiage superflu »qui est le témoignage de la « vanité infinie et puérile » de leurs auteurs. Bacon semble n’avoir eu que du mepris pour les œuvres d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin.
Bacon énumère sept défauts qui marquent l’étude de la théologie :
1. La théologie est à tel point dominée par la philosophie que des question sublimes comme la Trinité, l’Incarnation et les Sacrements sont discutés en empruntant les vues des principaux philosophes , leurs arguments et leurs distinctions. Or la philosophie n’a pas droit à une autorité spéciale en dehors de son propre domaine ; 2) Les sciences les plus intéressantes, les langues anciennes, les mathématiques, l’optique les sciences expérimentales, l’alchimie qui pourraient aider la théologie en lui permettant d’avoir une vue plus adéquate de la Création, sont totalement négligées par les théologiens ; 3) en même temps, les théologiens sont généralement ignorants des sciences secondaires qu’ils tentent d’utiliser, c’est-à-dire la grammaire latine. La logique, la physique dans ses parties les plus simples et un certain type de métaphysique ; 4) les Sentences de Pierre Lombard ont remplacé les Ecritures ; 5) dans la Vulgate, le texte des Ecritures est corrompu, si bien que, 6) le sens littéral de certains passages est vague et en conséquence, 7o leur message spirituel est compromis par le doute et l’erreur.
Bacon, toutefois, était beaucoup plus qu’une simple critique. Il n’énumérait les erreurs de son temps que pour tenter de les corriger. A un savoir erroné et une une soumission servile aux erreurs du passé, il voulait substituer la compréhension de la vérité. Dans l’esprit de Bacon cela constituait une méthode nouvelle, un procédé tout différent pour confirmer la validité des propositions et des assertions. En conséquence, il préconisait 1. L’étude des langues anciennes pour que les Ecritures et d’autres œuvres faisant autorité puissent être lues dans le texte original ; 2. L’étude des sciences élevées, les mathématiques, l’optique (physique), l’astrologie, et 3. L’usage diligent de la discipline (elle-même une science) d’expérimentation (scientia experimentalis).
Evidemment, les discussions de Bacon sur l’intérêt des mathématiques, de, l’optique mais c’est sa définition de la méthode expérimentale qui le place parmi les grands savants, Sciencia experimentalis, selon lui, n’est pas seulement la meilleure des sciences, mais elle a confirmé ou infirmé les conclusions anciennes et par conséquent les domine toutes.
Cette science n’a rien à voir avec les arguments de la logique, elle tente plutôt d’éprouver par l’observation et l’expérimentation, la valeur des conclusions obtenues à l’aide des autres sciences. La science expérimentale n’accepte rien dans l’ordre de la création tant qu’elle n’a pas éprouvé et prouvé la valeur des témoignages recueillis pour le domaine spécifique de ces témoignages.
On ne peut pas dire au hasard, qu’un chien respire comme un homme, il faut avoir observé la respiration de l’homme et du chien pour parvenir à une telle conclusion.
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Nous sommes tous conditionnés d’une manière ou d’une autre depuis que nous avions fait le choix de vivre en société
« L’homme domine l’homme à son détriment »
Cette vérité relatée bien longtemps par la bible est en fait une prophétie en perpétuel accomplissement partout où les morts vivants cohabitent dans la désunion
Même ceux-là qui échafaudent des plans de domination sont des conditionnés prisonniers de leur mauvais penchant
Personne n’est à l’abri des conséquences d’une mauvaise organisation humaine faite à des desseins malsains
Tant que les intérêts des groupes sociaux se divergent, il n’y a pas lieu d’espérer une rééducation globale
Car le prix du sacrifice à consentir est trop élevé tant du point de vue culturel que matériel
La vérité est que nous sommes des humains avisés mais mal préparés pour accepter de vivre notre humanité dégagée de toute duplicité
Or, là où nous pensons domination des autres dans l’expansion de notre territoire, nous assistons toujours à une vague de frustrations nous tournant tous en dérision via les mauvaises répercussions
Où sont-ils les penseurs blancs pensant pouvoir contrôler les pensées des noirs grâce à leur hégémonie aux actes odieux et notoires ?
Leurs câbles à haute tension traverse sous forme d’incertitudes, les contours de leurs nations construites avec les moyens illicites issus de la colonisation
Même si leurs sociétés sont mieux organisées et que le niveau d’éducation de leurs citoyens est bien plus élevé qu’ailleurs, cela ne les met pas à l’abri des dangers encourus par tous les humains vivant ici et ailleurs
Une rééducation globale pour être vraiment globale doit être une préoccupation générale au travers des axes d’actions à cheval sur la résolution des grands défis humanitaires à relever ici et là pour l’avènement d’une nouvelle ère
Merci mon ami pour cette belle contribution dans le travail de rééducation des autres