Ils s’arrangent souvent à ne pas nous laisser les moyens d’entretenir ces petits acquis qui vont toujours en se dégradant. Ils nous reprochent ensuite d’avoir malmené leurs dons et c’est ça. “Beggars cannot be choosers”. (Les mendiants n’ont pas de choix)
Ils ont dilapidés nos ressources plus ou moins visibles et nous empêchent d’avoir accès aux autres.
C’est un gros complot Chers amis. C’est encore l’effet de: L’arme très simple mais combien puissante qui nous maintient dans cet état.”
Sachez-le bien: “People gives nothing for nothing”. (On ne donne rien pour rien)
LA SOLUTION.
Il faut rééduquer notre peuple, jeunes et vieux, trouver enfin la bonne formule pour dépasser les bornes et changer les méthodes archaïques toujours en cours pour l’instruction de nos enfants. Qui sinon, continueront à vivre dans le passé sans appréhender le présent réel.
Voici comment les Africains nous voient et nous avons pour responsabilité de continuer à nous battre afin de trouver la porte de sortie .
Est-ce qu’il faut toujours se battre physiquement ? Contre qui ? Avec qui ?
Voici une récente vidéo que nous proposent les Africains qui compte sur nous:
https://share.icloud.com/photos/03bRRsFT8EtpOqF32zPwlrGtw
« Il faut rééduquer le peuple, jeunes et vieux…… » .
Nous avons tous cette tendance à conclure que c’est un manque d’éducation qui est à la base de nos déboires et de nos misères les plus noires. Pourtant, les pères fondateurs de ce pays étaient pour la plupart des esclaves bravant la faim et le désespoir, la mort et la privation de toute sorte et ceci chaque jour durant. Ils étaient considérés comme des biens meubles au même stade que le bétail. Cependant, animés par une volonté de vivre libre plutôt que de continuer à être ce que les anciens colombs prédateurs voulaient leur imposer comme une situation normale, ils avaient fini par payer le sacrifice jusqu’à nous léguer cette terre en héritage. Si nous voulons considérer la situation sur cet angle de vue, nous comprendrons qu’il n’y a pas lieu de nous excuser pour justifier notre irresponsabilité de ne pas vouloir nous mettre en branle pour assurer la pérennité de ce seul et unique patrimoine que nous avons en commun. Quand la survie d’un peuple est menacée, la fuite en masse est loin d’être la solution. Haïti a besoin de chacun de ses enfants pour se libérer et avoir en même temps une chance de continuer à être Haïti. Mais au lieu de considérer la réalité telle qu’elle est nous préférons faire semblant d’ignorer les enjeux en optant pour des solutions simples et faciles ne serait que pour tirer notre épingle du jeu. Ainsi donc, nous nous sommes vendus au plus offrant afin de trouver une porte de sortie sur le plan personnelle et ceci advienne que pourra. Et chaque fois que nous persistons à croire, à penser et à agir en ce sens, nous nous amoindrissons aux yeux des autres peuples qui comprennent que leur identité de peuple est plus précieuse que tout ce qu’ils sont et possèdent. Est-ce pourquoi, pendant que notre épopée traîne sous la boue de la mendicité, de l’autodestruction et une attitude à l’abandon de nos valeurs intrinsèques, eux ils travaillent à protéger les leur contre toute éventualité fâcheuse. Nous vivons au présent juste comme des animaux inconscients des conséquences de ses agissement pendant que eux, ils se démènent à se faire respecter par le travail pour garantir leur avenir. De ce fait, cessons d’adresser les problèmes du pays comme des étrangers curieux de comprendre, mais agissons en planifiant les actions à mener en bon stratège pour initier le mouvement de libération et de consolidation de nos acquis dans tous les domaines. Sinon, la fuite continue et notre lampe risque de s’eteindre à jamais comme un acte de lâcheté collective pour la plus grande déception des plus grands révolutionnaires noirs de tous les temps que sont nos aieux. Ils ne fréquentaient pas l’école mais ils nous surpassent en grandeur d’âme et en réalisations. Ils étaient traités par les prédateurs blancs en Esclaves mais ils les avaient vaincus pour nous donner une patrie. Ils s’enfuyaient de l’atrocité des blancs pour revenir supporter la lutte alors que nous, nous nous contentons de nous convertir en ennemis qui crachent sur ses propres exploits. Ils n’avaient pas peur de se comporter en philanthropes pour aider les peuples révoltés et accueillir les réfugiés rejetés tels les syriens maltraités et méprisé, mais nous nous leur cédons notre chère Haïti pour rien du tout. Ils étaient fiers d’être libre en tant que des Haïtiens consequents. Mais nous, nous vendons notre dignité pour aller travailler en esclaves chez les autres sans aucun sentiment d’appartenance à ce peuple.
Ils étaient des va nus pieds mais nous nous roulons en voiture et nous volons en avion… comme de simples numéros apposés sur des marchandises indésirables. Quoi dire de plus pour souhaiter que mes paroles aura quelque effets positifs sur notre conscience de peuple endormie ? Ce n’est pas le moment de pointer les autres du doigts pour avoir pris le soin de profiter des paresseux que nous sommes sur le plan du travail patriotique que nous avons peur d’accomplir au prix de nos vies si nécessaire. Mais c’est plutôt l’instant favorable pour nous regarder en face avec des larmes aux yeux après avoir réalisé que nous nous transformons en bête de sommes qui ne jurent que par la facilité quelque soit le prix à payer.
C’est dure d’être la risée de tout le monde si bien que nous cherchons du bec et des oncles à nous fondre dans les autres jusqu’à risquer de disparaître sans pour autant être mesure de se refaire une image aussi prestigieuse que celle que nos aïeux nous a laissée.
Merci mon ami pour ta noble contribution en écrivant ce texte qui ne manque pas d’interpeller ma conscience sensible de ce que nous sommes en train de faire à notre moi collectif.
Comme c’est soulageant de permettre à d’autres, non seulement de passer une rage qui le ravageait, mais aussi d’émettre des opinions éclairées que nous espérons trouveront les oreilles des génies en herbes, qui j’espère 🤞 ne sont pas loin de se manifester et changer le cours des choses pour le bien-être de notre chère patrie trop longtemps vilipendée.
A moi de te remercier d’avoir déblayé ta conscience et ainsi faire la paix avec toi-même.
À quand une trêve de paroles pour passer à l’action dans l’optique de sauver notre nation?
Ma passion de faire partie de la génération de révolutionnaires qui aura pu remettre les pendules à l’heure me dévore et s »en va petit à petit en fumée
Car au lieu d’apprendre à tête reposée les lecons écrites sur les parchemins des bonnes traces laissées, nous préférons céder à une vie de discordes empêtrée avec les cordes sensibles des mille et une misères infligées à nous même et par nous même
Sommes-nous devenus des résignés qui ne rêvent que de la facilité au détriment de notre personnalité de peuple ayant une des plus belles épopées?
Semble-t-il que les plus éduqués parmi nous constituent le maillon le plus faible de notre société?
« Pour le drapeau pour la patrie mourir est beau »
Cette adage qui fait appel à la bravoure de notre peuple aurait pu servir de miroir pour chaque haitien instruit et ayant encore un tant soit peu de caractère en vue d’un retour sur soi pour un réveil de conscience de son appartenance à une lignée de héros forgés dans les pires souffrances
Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à grossir les rangs des apatrides bien à l’abri chez les ennemis de la souveraineté haïtienne
Après tout, à quoi bon se battre avec dignité quand l’objectif se résume en manger, boire et se donner du bon temps car demain nous mourrons?
D’ailleurs nous avons de quoi satisfaire les exigences d’autres systèmes afin d’assurer l’avenir de negro que nous choisissons ainsi pour nos progénitures sous des cieux étrangers et lesquels sont bien protégés par ceux qui les ont forgés
Sommes-nous sérieux où est-ce une stratégie trop raffinée mise en œuvres par les élites haïtiennes pour que les plus simples ne parviennent pas à comprendre le plan de sortie de crise définitive de notre Chère Haïti?
Ce serait encore une fois de plus une démonstration de grandeur d’âme de notre part vis-à-vis des autres peuples qui nous voient comme les derniers barbares restant dans un monde ultra civilisé
Tant qu’il y’a la vie il y’a espoir. Est-ce pourquoi j’ose persister à croire que nous les haïtiens, ici ou ailleurs, ne sommes pas si bêtes pour laisser tomber nos patrimoines culturels et nos valeurs patriotiques pour quoi que ce soit en échange
D’où les raison de ma flamme à la base de cette contribution au profit d’une prise de conscience commune pour un redressement favorable de la situation de notre pays chèrement acquis