LA DUALITÉ DE L’ESPRIT

6) L’été et l’hiver ne sont pas deux saisons différentes, mais deux phases d’une nature unique. . L’hiver est aussi essentiel à la croissance de la végétation que l’été : deux termes pour un unique processus. Ce que nous appelons le mal contient le germe du bien et, lorsque nous percevons ce dernier, la notion du mal disparait ; seul le sentiment d’un travail commun de toutes les choses pour le bien subsiste. Si au lieu de fuir la pauvreté et la souffrance, nous faisons face au mal apparent qui les accompagne et, considérons le bien qu’elles recèlent, le mal disparaitra.
Jésus nous a enseigné que la cécité n’était pas un mal, ni le résultat du mal, mais une occasion de témoigner la « gloire de Dieu ». Pour celui qui souhaite devenir un mathématicien, l’existence d’un problème n’est ni étrangère au principe des mathématiques ni un obstacle. Un problème expose certaines conditions grâce auxquelles le principe est applicable et renvoie au résultat désiré. D’autre part, il donne ainsi la possibilité à l’individu qui le désir de progresser. Les situations qui semblent opposées à notre bien supérieur ne constituent en fait qu’un exercice nous permettant d’acquérir la force de caractère suffisante pour rendre manifeste la perfection de l’Un.
Quand nous envisageons la vie de cette manière, toutes les choses déplaisantes s’effacent; notre existence devient une sorte d’entraînement au cours duquel nous observons, vivons et nous déplaçons. Nous expérimentons le fait que le bien existant peut apparaître dans notre propre caractère et dans notre monde. La nature devient alors harmonieuse. Tout est harmonie. Tout travaille sous l’influence de l’Objectif unique.

7) De même que la différence entre un accord parfait et une fausse note est évidente, l’individu peut ressentir à l’intérieur de lui-même ce qui est en harmonie avec le Principe universel et ce qui s’y oppose. Toute condition inharmonieuse dans la nature de l’Homme prouve qu’il n’est pas en syntonie avec l’ordre naturel des choses. Pour progresser parfaitement, il doit aborder chaque condition de façon à préserver sa paix intérieure, mais cela est impossible tant qu’il existe le moindre sentiment d’être séparé du bien inné qui traverse toute chose. La nature de l’Homme est éternellement en accord avec le bien, car il est la créature de Dieu. Quand un individu est conscient que le bien cherche éternellement et invariablement à se manifester dans toute chose et dans sa propre nature, il est en harmonie avec lui-même et avec le Principe de son être. En s’exerçant à découvrir le bien contenu dans chaque expérience, l’Homme est automatiquement dans l’état ou le mal aux yeux des autres devient la source de son bien.

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