20) Une ligne semble posséder deux extrémités, mais si vous les réunissez, vous formez un cercle et celles-ci disparaissent. Elargissez le cercle, et vous avez une sphère parfaite, qui incarne une relation synchronisée, complète, avec tous les éléments. – comme l’a dit Millikan : « Le Cosmique devient le globe ». Vous avez alors achevé le cercle sur toute la plane et provoqué une unité parfaite. Le point devient la ligne, la ligne le cercle et le cercle le globe; cela aussi à tous les modes de pensée. Si, au lieu de les séparer, on met constamment en relation toutes choses avec l’Un, on atteint l’unité ou l’unicité. La focalisation maximale sur un objectif Unique.
21) Quand l’Homme arrive à concentrer sa pensée, il entre dans l’état samadhique, et commence à s’accomplir – dès qu’il atteint cette focalisation.
22) Rappelez-vous, néanmoins que cette concentration, cette focalisation sur un but unique, est un état d’esprit ouvert et non refermé sur lui-même. On y parvient grâce au principe qui relie toutes les choses entre elles et non grâce à des principes erronés qui en excluent certaines. Le Samâdhi permet à l’Homme de ne pas se laisser duper par les apparences et de voir directement la totalité, la Vérité ou le Principe.
23) Cela remet totalement en cause les discours des Occidentaux sur le conscient et le subconscient- il n’existe qu’un seul esprit, appelé le Superconscient ou s’harmonisent le conscient et le subconscient. Nous sommes alors conscients de la totalité, la conscience est complète. Il n’y aucune séparation et, si nous n’en fabriquons pas une, nous restons dans un état d’harmonie consciente totale.
24) La division de l’esprit par exemple, conscient et inconscient a d’abord eu des avantages pédagogiques, or ce n’est plus vrai aujourd’hui. Il nous est bien plus faciles de comprendre l’esprit, de progresser consciemment et de nous épanouir sur le plan spirituel, si nous pensons et agissons avec la notion d’esprit Unique. La compartimentation symbolique était utile, cependant, il ne s’agissait que de métaphores. Cette classification a sans doute été nécessaire à une époque, mais, à présent, l’humanité n’a plus besoin de métaphores car elle accepte la plénitude de tous les symboles. Quand nous devenons l’Un grâce à cette nouvelle attitude nous commençons à nous accomplir.