LE POUVOIR DE LA PAROLE

18) Afin d’obtenir des résultats manifestes, notre conscience doit s’ouvrir pour percevoir ou inclure un élément qui existe déjà dans la réalité. Quand cette vérité aura éclaté au grand jour, le problème sera bien plus simple. « C’est la terre que tu vois, je te la donnerai en héritage » ; cette phrase contient tout le mystère. Il s’agit de la réalité l’esprit, d’un fait omniprésent qui réside dans toutes les prétendues dimensions car il n’existe qu’une dimension unique, la dimension spirituelle.

Lorsque l’Esprit se déploie pour voir ou capter la réalité spirituelle, la manifestation de celle-ci ne fait absolument plus aucun doute. Si ce phénomène se produit en Dieu, il est valable pour tout être, car Dieu est tout. . A nous de comprendre notre role ; notre prise de conscience doit s’élargir jusqu’à englober la réalité de la réalité spirituelle.

19) Jésus utilisait cette méthode de travail. Chaque mot était établi pour Lui. Il exaltait chacun d’entre eux dans Sa conscience exaltée, tout en sachant qu’il correspondait déjà à une réalité. Les hindous défendent la même position. Ils lancent leurs affirmations et peuvent ensuite dire qu’elles sont achevées ; ils se comportent comme si elles leur appartenaient,  puis ils poursuivent la même démarche. Cette conduite vous permettra de réaliser beaucoup de choses ; plus encore que par l’emploi de la répétition, elle vous fortifiera de l’intérieur

20) Concernant le traitement des prétendues maladies, le praticien moyen raisonne de façon dualiste, grâce à  deux notions contraires; la maladie et la santé. Il croit en l’existence de deux conditions qui se remplace trop  l’une l’autre. Les orientaux n’opèrent pas de telle sorte, pas plus que Jésus en son temps. Quand vous cherchez à atteindre la perfection, sachez qu’elle vous habite. Exaltez-la. Elle existe indépendamment du couple de contraires maladie/santé. Elle est un fait éternellement établi en principe et est complète à l’intérieur d’elle-même dans chacune des prétendues dimensions.

Selon la philosophie orientale, la santé et la maladie sont des illusions, car elles ne sont que des concepts inventés par l’Homme. Par exemple, votre concept de la santé ne vous satisfera plus dans cinq ans, car c’est une idée relative dans votre conscience. Il n’y a rien de relatif dans l’Etre, tout est complet, tout est parfait, et le vrai praticien s’identifie à la réalité et ignore l’illusion. Abandonnez l’idée des contraires et remplacez-la par celle de la perfection. Nous découvrons que Jésus en a fait autant, Il a toujours proclamé la perfection éternelle, et cette perfection était toujours établie pour Lui.

21) Si j’inscris sur le tableau noir L’opération, 2+2 =3, puis 2+2=5, allez-vous vous soucier du 3 et du 5 en essayant de déterminer la réponse exacte ? Non, vous examinerez ces chiffres, puis vous occuperez du fait que 2+2= 4 et les deux extrêmes, 3 et 5, disparaitront. Le chiffre inférieur ou supérieur à la réponse correcte n’a rien voir avec la réalité du Principe. Ce n’est qu’en mettant en relation du Principe et la situation qu’une réponse juste est possible. Nos conceptions de la santé et de la maladie sont toutes inférieures à la perfection qui est inscrite dans les fondements de l’univers. Ce qui reste inférieur à la perfection ne pourra jamais lui ressembler. Vous avez affaire à quelque chose qui n’est relié à aucun de ces deux extrêmes. « Soyez parfait, de même que votre Père dans les cieux est parfait », tel est ici le critère correct.

22) La plupart des êtres humains échouent dans leurs prétendues démonstrations, parce qu’ils expriment leur idéal de perfection et reviennent ensuite immédiatement à la notion des contraires. « Si ton œil est saint, tout ton corps sera lumineux ». La femme de Loth s’est retournée et son corps s’est transformée en un bloc de sel. « Maintenant, à l’avenir et pour toujours, ne vois que la perfection », a déclaré Jésus. Dès que nous établissons la perfection, le Christ Se dresse dominant. Chacun œuvre a construire la perfection, car la réalité dans l’Esprit est la forme de sa manifestation.

23) L’effet d’un véritable traitement spirituel ne dépend pas du degré de développement ou d’épanouissement de la personne « soignée » Nous n’avons pas à nous soucier de sa conscience, car elle est fondée sur les contraires, sinon le sujet ne serait pas malade. La réalité spirituelle est et, dès que nous nous plaçons dans la perfection, notre conscience est également parfaite.

24) prononcer le Mot ne produit jamais d’effet hypnotique, car c’est l’essence de la véritable nature de toute création. Le traitement ou le fait de prononcer la Parole, n’est pas une projection de nos idées sur la santé pour contrecarrer la maladie. Cette dernière démarche est hypnotique. Prononcer le Mot, c’est seulement dire la vérité, proclamer ce qui a toujours été et sera toujours vrai de tout individu, tout état, tout situation, dans le Principe. L’auto-hypnotisme s’installe lorsque nous nous exprimons avec les concepts imparfaits produits par l’esprit humain.

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2 commentaires

  1. Après avoir lu ce texte, je réalise combien je suis chanceux de pouvoir nager dans l’idéal de la perfection grâce à ma quête de vérité en dépit de la dure réalité. « Dis seulement une parole et je serai guéri » fut une déclaration de foi qui poussa Jésus à la limite de son art d’appréciation de la grandeur d’âme chez les enfants de Dieu en proie à la maladie et qui comme Job, n’eurent cesser de croire à une parole libératrice.
    Les conditions de guérison se trouvent bel et bien à l’intérieur de chacun de nous sauf qu’on a parfois besoin de quelqu’un pour mettre tout le mécanisme en branle chez nous soit par une parole agissante ou une pensée créatrice. Nous sommes des dieux qui arborent à tort une conscience humaine ou même parfois animale par peur d’être broyer sous la pression exercée par la force d’attraction et de répulsion des possessions matérielles. Pourtant, c’est l’esprit qui domine la matière et c’est en esprit qu’on parvient à la vraie possession et le plein contrôle de l’univers dans son ensemble et sans courir le risque de se perdre en conjectures. « Que la lumière soit et la lumière fut ! » est une interjection active et créative qui trace les grandes lignes de la puissance de l’homme sur la création de son bon Papa, pourvue qu’il vivait suivant ses principes bienveillants. À titre d’exemple, nous avons l’homme Jésus qui arrêta une tempête par un simple geste de la main. Qui transformait des jarres remplies d’eau en bon vin sur une simple recommandation….
    Et pour que cela puisse être possible dans son cas, il avait dû s’abondonner complètement à la volonté de Dieu dans tout ce qu’il faisait, disait et pensait. Cela confirme les quatre mots autour desquels nos pensées et paroles doivent être imprégnées pour qu’elle soient puissantes et agissante. Et en avançant que le tout premier de ces quatre mots est « Dieu » est une réaffirmation que lui seul existe et par cette conscience de l’unicité de vie nous tendons à libérer l’image de Dieu en nous afin qu’elle nous fasse ressembler en tout à lui, l’unique angle de création qui s’est dupliqué pour donner toutes les combinaisons d’existence dans le but de se manifester et de se reconnaître. partout et en tout.
    C’est en ce sens que l’on peut oser voir la perfection partout et en tout même quand tout semble allé mal. Toutefois, cela demande qu’on développe un cœur aimant et un cerveau exercé à exécuter ses désirs d’amour pour une âme exaltée jusqu’à exposer aux yeux un corps transfiguré et rayonné de lumière divine. Et le tout premier pas consiste à croire au pouvoir de la parole, à en faire bon usage et à faire de la volonté de Dieu le centre de ses préoccupations. Milles bénédictions sur toi mon ami pour avoir pris à cœur de partager avec les lecteurs ce texte si beau et utile pour les âmes en quête de perfection.

  2. L’académie française est à la recherche 🧐 d’un génie de la langue française pour fermer la parenthèse qui veut que cette langue soit toujours en train de se chercher , alors que le génie 🧞‍♀️ qui détient le signe infini ♾️ qui fermerait la parenthèse pour que la langue puisse devenir une langue à part entière se trouve bien vivant en la personne de mon ami Jimmy St-Hilaire.

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