L’AMOUR VERITABLE, COMMENT LE CULTIVER POUR PRODUIRE LA VERTU

LA VIE EN CE MONDE ET SES RESPONSABILITÉS.

Les Saints nous avertissent que pour parvenir à la Connaissance de Dieu, il est inutile de se mettre à jeûner, de s’habiller de façon particulière ou de hanter les lieux de pèlerinage. Aucune marque de dévotion purement formelle n’est nécessaire. Les Maîtres ne nous incitent pas à nous retirer de la société qui nous entoure et encore moins à fuir nos responsabilités qui sont les nôtres. Namdev dit : « En vous réfugiant dans le désert et en menant une vie d’ermite, vous n’échapperez ni au désir ni à l’attachement, ni à l’illusion.»

Aussi nous faut-il remplir les devoirs qui découlent de notre état de citoyen, d’époux ou d’épouse, de fils ou de fille, de frère ou d’ami.

Mais nous devons veiller à ne pas être si préoccupé à ne pas être si préoccupés par ces relations ou ces devoirs que nous en arrivons à oublier la raison d’être de toute existence humaine, le retour dans notre vrai patrie.

Nous devons au contraire faire attention à ne jamais perdre de vue ce but et a toujours marcher sur la Voie qui nous ramène à cette Patrie.

C’est pour cela que les Saints nous exhortent à remplir à la fois nos taches d’ordre spirituel et nos devoirs d’état.

Puisque nous parlions de l’amour et ses retombés, en nous conformant dans le siècle présent, nous aurons ainsi évité de nous enfermer dans aucune doctrine obscure, obscure parce ce que datée de plusieurs siècles donc, involutif et rétrograde.

L’enseignement donné par tous les Saints est le même à travers tous les temps. Ils apportent tous le même message et aucun Saint, aucun Maitre Parfait ne vient en ce monde pour fonder une religion nouvelle et détruire les anciennes, ni pour dresser les peuples et les nations les uns contre les autres. Ils ne viennent ici-bas que pour nous montrer la Voie qui nous permet de retourner dans notre Patrie originelle et, après leur départ, les hommes généralement se tournent vers une forme de religion purement rituelle et formelle, bien éloignée en tous cas des principes très purs et très élevés que ces Maîtres avaient enseignés; leurs préceptes oubliés, la porte est ouverte à la bigoterie, aux dissensions et aux guerres de religion Ce n’est pas de leur propre volonté que les Saints viennent ici-bas; c’est en réalité le Père Tout-Puissant qui les y envoie. Ils n’éprouvent pas par eux-mêmes le désir de prêcher ou d’initier qui que ce soit. C’est Dieu qui envoie le Maître avec pour mission de réunir les âmes marquées d’avance, celles qui sont désignées pour faire partie de son troupeau. Le Christ parlait du Père qui l’avait envoyé et il ajoutait : « Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé ‘. » Et de son côté, le Guru Arjan disait à propos de leur venue en ce monde:  « Les Saints dont l’existence se situe au-delà des limites de la naissance et de la mort viennent ici-bas, par pitié et miséricorde, pour appeler notre âme à une vie nouvelle, pour allumer en elle le feu ardent de la dévotion et pour lui permettre de rencontrer Dieu.”

Qu’ils naissent en Orient ou en Occident, à quelque contrée quelque religion et quelque race qu’ils appartiennent, la mission des Saints est toujours la même; elle consiste à nous sauver des souffrances et des misères de ce monde. Leur venue ici-bas a pour but précisément de sauver les âmes qui leur ont été assignées, et par conséquent de les mettre sur la Voie de la Connaissance de Dieu, de leur apporter aide et réconfort, et de les ramener dans leur Patrie originelle, jusque dans le Sein de Dieu. Tant que nous n’avons pas atteint ce stade, en effet, nous ne pouvons jouir de la paix et du bonheur éternel. Et c’est ainsi que le Maître met ses disciples sur la Voie, et qu’il leur donne ses enseignements et certaines indications qui leurs sont nécessaires, à la fois pour se conduire dans le monde et pour mener à bien leur exercices spirituels.

Veuillez écouter cette vidéo attentivement, c’est un message qui est dépouillé de toute forme de religiosité et empreinte d’aucune  négativité, qui parle de cet Amour devant lequel , même les lois se fondent .

 

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