Voici celle plus imagées des Tibétains (n’ayez pas peur), après la lecture complète du texte, vous aurez une meilleure compréhension ou connaissances de l’existence humaine.
La conditionnalité n’est pas toujours du même type. Il y a deux grands ordres de conditionnalité à l’œuvre dans l’univers et dans la vie humaine. On peut appeler le premier l’ordre cyclique ou réactif, et le second l’ordre spiral ou progressif. Dans l’ordre cyclique de conditionnalité, il y a un processus d’action et de réaction entre des paires de facteurs opposés, tels que plaisir et douleur, bonheur et misère, perte et gain, et, dans le contexte plus large d’une série d’existences, naissance et mort. Dans l’ordre spiral, en revanche, il y a une progression graduelle, comme celle que l’on trouve entre des facteurs qui s’augmentent l’un l’autre. Ici, le facteur qui succède augmente l’effet du facteur qui précède, plutôt qu’il ne le contre ou ne l’annule. Par exemple, ce n’est pas la douleur mais le bonheur qui apparaît en dépendance du plaisir ; ce n’est pas le malheur mais la joie qui apparaît en dépendance du bonheur ; en dépendance de la joie apparaissent le ravissement, puis la félicité, puis l’extase.
L’esprit réactif et l’esprit créatif.
Dans la vie de l’être humain individuel, ces deux ordres de conditionnalité se reflètent dans deux sortes d’esprit différentes : l’esprit réactif et l’esprit créatif. Cela ne veut pas dire qu’il y ait, littéralement, deux esprits, mais plutôt qu’il y a deux modes différents dans lesquels l’esprit unique peut fonctionner. Nous pouvons fonctionner soit réactivement soit créativement. Fonctionner réactivement veut dire « réagir », ce qui n’est pas du tout agir. Réagir veut dire être essentiellement passif. Cela veut dire répondre automatiquement à tout stimulus qui se présente à nous. D’un autre côté, fonctionner créativement veut dire « agir », être à l’origine, faire apparaître quelque chose qui n’était pas là auparavant, que ce soit une œuvre d’art ou un état de conscience élevé. Fonctionner réactivement veut dire être mécanique ; fonctionner créativement veut dire être spontané. Quand nous sommes réactif, nous nous répétons sans cesse. Nous répétons le bon vieux schéma de notre vie : nous faisons aujourd’hui ce que nous avons fait hier, nous faisons cette semaine ce que nous avons fait la semaine dernière, nous faisons cette année ce que nous avons fait l’année dernière, nous faisons cette décennie ce que nous avons fait la décennie dernière ; si, même, vous étendez le contexte, nous faisons dans cette vie exactement ce que nous avons fait dans toutes nos vies précédentes. Mais quand nous sommes créatifs, nous changeons et nous nous développons : nous devenons de nouveaux hommes et de nouvelles femmes.
Le développement personnel est donc basé sur l’ordre de conditionnalité progressif. Se développer personnellement veut dire cesser de vivre réactivement et apprendre à vivre créativement. Ceci, bien sûr, n’est pas du tout facile. Cela demande, notamment, une prise de conscience des deux sortes de conditionnalité, non pas en tant que principes abstraits mais en tant qu’alternative concrète nous faisant réellement face. Après tout, en tant qu’alternative, elles ne nous font pas face qu’une fois ou deux dans notre vie, mais en fait à chaque minute de la journée, car c’est en fait à chaque minute de la journée que nous devons choisir entre réagir et créer. Supposons, par exemple, qu’une personne nous parle de façon peu aimable. Nous pouvons soit réagir, en nous sentant touché ou en nous mettant en colère, ou nous pouvons répondre créativement, en essayant de comprendre ce qui s’est passé (en cherchant par exemple à comprendre pourquoi elle a parlé ainsi), en essayant de sympathiser, ou en essayant au moins d’être patient. Si nous réagissons nous resterons tel que nous sommes, voire régresserons, mais si nous créons nous ferons un pas en avant dans notre développement personnel.
Riche, nous le sommes tous, pauvre, pas vraiment.
Au royaume où sont débattues les grandes idées, même l’esprit de la petitesse se trouve relever au niveau de la grandeur des pensées brillamment exposées
D’entrée de jeu, tout ce que l’on touche de ses mains sont appelés à devenir des joyaux hors portée sur la couronne des êtres qui façonnent leur destinée, et peu importe l’importance de ses possessions matérielles
La vraie richesse est dans les archétypes exprimés dans des attitudes de grandeur chez les humbles éternels aux milles facettes de la sagesse en chair.
Avoir des biens matériels en quantité plus que nécessaire, c’est pouvoir s’adresser aux comptoirs à la fréquence de nos besoins en accessoires
Cependant, ce devenir dans l’opulence n’est pas une garantie pour l’être dans la quête de son bien-être sur la route aboutissant à toutes les découvertes
Pourquoi certains s’arrêtent ils à la satisfaction des besoins physiques pour exprimer des soupirs de bonheur ?
Cela traduit chez eux une conscience évidente des réalisations perçues comme l’ultime degré de leur performance
Est-ce pourquoi ils ont souvent tendance à se comparer aux autres sur la base des expériences créatrices de richesses denses
Ils sont aussi de la partie dans l’un des plateaux de la balance cosmique où le contre poids des acquisitions de l’esprit attend à être enfin en équilibre pour que la vie soit riche de manière visible
Tes efforts pour rappeler à la modération un riche possesseur tout content de ses possessions sont encourageants et payants
En même temps, il faut enlever le voile sur l’autre champs d’actions afin qu’il puisse découvrir une nouvelle façon pour se réaliser amplement.
De toute façon, les expériences dans l’espace et le temps tendent à nous faire grandir à la mesure des géants d’antan