Christ nous dit que la Lumière Intérieure est contenue dans « l’œil », c’est-à-dire l’œil unique ou le troisième œil dont tous les saints parlent, c’est un point situé à mi-chemin entre les deux yeux et légèrement au-dessus. C’est un point spirituel subtil qui ne se trouve pas dans le corps physique. C’est à ce point subtil que le mental et l’âme se nouent et à ce même point, nous trouvons la dispersion de la conscience à l’état de veille.
C’est à partir de ce point en descendant que se situe la partie de la création que nous appelons le «monde physique».
Il est perçue par et à travers les sens physiques, qui sont tous situés dans le cadre physique-matériel de l’homme. Chaque fois que notre conscience agit au-dessous du centre de l’œil, nous fonctionnent dans ce monde physique.
Et, pareillement, une fois que nous apprenons a rassembler notre conscience dispersée et l’amener au centre de l’œil, nous nous élevons au-dessus du plan physique de la réalité et entrons dans la région suivante, le monde astral, qui est un plan vibratoire de la conscience situé juste au-dessus de celui-ci. Les deux mondes existent simultanément, mais l’astral ne peut être pénétré que lorsque l’on s’est élevé au-dessus des orifices sensoriels, que sa conscience a été ramassée au centre de l’œil et qu’elle est passée à l’intérieur.
Le Christ nous dit que si nous pouvons rendre notre œil unique, c’est-à-dire évacuer notre conscience du corps et le placer au centre de l’œil, nous verrons la splendeur qui se trouve à l’intérieur et nous nous prélasserons dans cette lumière intérieure. Cependant, lorsque nous fermons les yeux, nous ne trouvons que des ténèbres à l’intérieur. Christ nous dit que c’est parce que nous avons le mal en nous, qui sert de barrière entre l’âme et le Seigneur. Et quel est ce mal? Toutes les tendances descendantes (c’est-à-dire mondaines) de notre mental, ainsi que les karmas (actions) que nous accomplissons dans ce monde, voilent notre conscience afin que la Lumière à l’intérieur ne soit pas expérimentée. Tous les mystiques ont parlé du mental comme de la barrière essentielle entre l’homme
et Dieu. Cet mental, initialement donné à l’homme pour qu’il puisse fonctionner dans ce monde physique, s’est gonflé d’importance et a pris le dessus sur l’âme. Maintenant, l’âme doit suivre où le mental il veut le mener.
L’équilibre initial entre l’âme et le mental était celui du Maitre et du serviteur. L’âme, dans sa descente des régions de conscience supérieures dans la création physique grossière, a assumé son mental en tant que serviteur consciencieux. Le mental est nécessaire pour fonctionner dans ce monde, un peu comme une combinaison de plongée indispensable pour un plongeur de fond. Le mental, même en tant que serviteur, est un encombrement (ou une couverture) de l’âme de la même manière que le plongeur est empêtré par le costume étroit qu’il doit porter pour fonctionner dans le monde étranger de la mer.
Le mental obtient son impression du monde physique à travers les sens grossiers. Les sens eux-mêmes sont des esclaves du monde des objets.
Ainsi, sur une période de temps, le mental a apprit à dépendre des sens et devient finalement leurs esclave.
Passionné de plaisir, le mental a commencé à courir dans le monde des sens pour tenter de trouver la satisfaction. Étant donné que l’âme est liée au mental, l’âme a eu à accompagner le mental dans son odyssée sans fin dans la création.
Ayant perdu la mémoire de son origine dans les régions de la conscience supérieure, le mental parcourt désespérément le monde essayant de trouver le bonheur au moyen de ces plaisirs sensuels.
Le pauvre mental souffrant ne réalise pas qu’il n’est pas de cette création physique grossière et que c’est seulement en regagnant la région du mental universelle (ou de la conscience universelle) qu’il peut parvenir à la paix.
Tant que le mental vagabonde dans cette création physique, l’âme sera également dans une douleur atroce, car elle ne pourra jamais être libre tant qu’elle ne se séparera pas du mental; et cela ne peut se produire que lorsque le mental est persuadé d’aller «a l’intérieur» et de retourner à son propre niveau de conscience.