La masse populaire est toujours là pour donner son soutien; applaudir les vrais changements , et désapprouver ceux qui ne le sont pas , surtout en politique, mais en tant que spectateur avisé.
Chez nous, elle est manipulée et gardée dans l’ignorance et , on les appelle des citoyens pour combler les urnes au moment des élections, ou pour détruire des vies et des biens sur commande à tout moments par des secteurs malsains de la société .
Pour être un citoyen, Il faut se démarquer de la masse pour faire partie d’une élite.
Car, la masse est un groupe d’individus non encore différencié.
C’est la démarcation de chaque entité de ce groupe compacte qu’on peut comparer à une grosse conscience , qui produira des individus à part entière, qui deviendront conscients, par l’éducation, l’effort et le travail.
Cela demande de ne pas ménager ses forces pour arriver à constituer une vraie société où chaque membre se respecte et comprenne qu’on ne peut pas être parachuté dans une élite donnée, mais , qu’il faut travailler pour y être admis.
Avant tout, il faut que tout le monde sache mettre en pratique la première science qui est: La DISCIPLINE.
La compréhension et le respect des exigences qui en découleraient, permettront d’identifier l’élite à laquelle un individu donné peut appartenir.
Les gens croient que l’élite est constituée seulement des nantis.
Non, Il faut commencer par avoir des classes: classe paysanne, Classe estudiantine, classe ouvrière, classe moyenne. Alors , de ces classes sortiront les élites: Intellectuelles, Économiques. Bourgeoises qui devront créer les conditions pour que le pays puisse fonctionner. Alors, l’état qui sera formé des membres de toutes ces classes et élites pourrait jouer le rôle d’arbitre afin que la société , puisse continuer à accompagner la masse à devenir des citoyens à part entière pour la bonne marche des institutions et le bon fonctionnement du pays.
Frantz Rimpel
26/9/2019
Je suis d’accord. On en a grand besoin en Haïti. Il faut également un Etat en bon état afin de bien arbitrer et de mieux repartir les richesses du pays.
Tu as très bien compris.
Vivre dans une société implique des droits et des devoirs.
Ces derniers sont régulés dans les documents légaux que les représentants de la majorité du peuple ont promulgués, analysés, acceptés et ratifiées.
Les grandes lignes pour faire bouger les gens dans le sens des priorités étatiques y sont tracées.
À ce stade des débats, arrive les politiques mises en oeuvres pour inciter au travail et à la création des richesses au sein de la communauté.
Les citoyens sont les moteurs de développement. En ce sens, l’État dans ses prérogatives doit créer des conditions favorables à la réussite individuelle et collectives.
Ainsi, la compétitivité va être au centre d’un jeu régulé, contrôlé et protégé par et pour la communauté.
Ainsi, on aura dans tous les secteurs d’activités des leaders, des concurrents et des suiveurs
meilleurs rendements, bonnes rémunération et meilleure appréciation.
Dans cette dynamique d’actions ordonnées et orientées créativité , les classes sociales vont être créées au rythme de la stabilité politique, et socioéconomique de la société.
En dehors de ce cadre opérationnel, la pauvreté et l’absence de productivité donneront lieu à la passivité.
De là, des bras seront prédisposés à participer dans la criminalité et le désordre généralisé.
Pour être discipliné, il faut un idéal élevé dans un contexte global qui offre des opportunités.
Sinon ce sera le laissé-aller pendant que les autres vont profiter de la situation pour nous exploiter
Le travail et le cadre dans lequel on travail sont les deux conditions génératrices de classes sociales.
Bonne continuité mon ami !
Tout a fait.
J’ai déjà posté un texte qui pourrait faire suite à tes suggestions qui malheureusement ne vont pas être suivi pas avant qu’on finisse avec l’ère du banditisme erratique.qui s’intitule : « Comment mettre les brigands hors jeu du pouvoir politique ? »
Vois ta magistrale réaction là-dessus :
Ce texte à caractère instructif et engagé dégage à merveille la compréhension des prérequis qu’il nous faut pour apprendre à choisir nos futurs dirigeants de manière à rendre opérationnelles et stables nos institutions étatiques. C’est en effet une méthode qui peut s’avérer efficace pour garder à distance des sphères du pouvoir politique tout intrus dangereux qui ne jurent qu’à briguer le pouvoir par tous les moyens fallacieux possibles. Mais comment parvenir à infuser dans le cerveau de chaque citoyen haitien cette attitude de se comporter avant de procéder à choisir ses dirigeants ?
Nous sommes comme envoûtés par une soif insatiable à satisfaire nos besoins personnelles et ceci advienne que pourra. D’ailleurs, nous avons besoin d’apprendre à nous organiser en des groupes structurés autour de sous projets de sociétés articulées dans le sens des idéaux communs et qui sont aptes à générer des programmes de développement imprégnés de l’intensité et de la qualité des échanges et travaux que le groupe aura réalisés au cours des périodes de travail et de discussions relativement longues et raisonnables pour préparer l’éclosion du modèle social tant désiré. Dans ce contexte, il ne s’agit pas seulement de prêcher, de claironner et de dénoncer de part et d’autres les méfaits enregistrés dans la gestion actuelle de la cité par des mouvements d’ensembles sporadiques et souvent incendiaires, mais de se rallier à une cause commune pour espérer enfin faire la différence en parvenant dans la clarté et le calme de l’esprit de décisions et d’actions à assainir la scène politique en élisant désormais les personnes qu’il faut à la place qu’il faut.
Félicitations pour ce beau texte appelant à la réflexion et à l’action tous ceux-là qui sont touchés par les maux qui traversent en permanence notre tissus sociétal.