CE QUE TOUT LE MONDE DEVRAIT SAVOIR AVANT D’ENTRER EN POLITIQUE

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TOYNBEE : Une minorité frappée par la pauvreté est politiquement impuissante. D’autre part, une classe moyenne inférieure qui se serre entre les ailes capitalistes et syndicalistes de l’establishment est capable de s’organiser et de prendre l’offensive contre ces deux classes privilégiées.
(Ce que le président d’Haïti actuel essaie de faire, mais, ne trouve aucun soutien)
La classe moyenne inférieure des insurgés était la force sociale explosive qui a porté Hitler au pouvoir en Allemagne dans les années 1930. Comme personne d’autre n’était prêt à les aider, ils se sont aidés en s’organisant dans le Parti national-socialiste et en prenant le contrôle du gouvernement. Je suis d’accord que le génie démagogique d’Hitler ne lui aurait pas, en soi, permis de devenir le dictateur de l’Allemagne s’il n’y avait pas eu une classe mécontente en Allemagne à laquelle Hitler pourrait offrir réparation en échange de leur acceptation de lui comme leur chef.

Cela a dépeint notre situation actuelle en Haïti, si seulement nous avions des gens qui pouvaient lire et agir véritablement sans faux prétextes.
Notre ancien président de regrette mémoire François Manigat a dit tout cela mais, il n’était qu’un beau parleur.
Voir vidéo en bas de l’article. FR

IKEDA : Les Allemands de l’époque se sont trop facilement confiés au parti nazi dans l’espoir de trouver des solutions à leurs difficultés certes pressantes. Ils n’ont cependant pas pu voir que les méthodes suivies par les nazis infligeraient une douleur infiniment plus grande à d’autres peuples. Rendu impatient par leurs difficultés et incapable de voir le mal que les nazis pourraient faire.
Les Allemands ne pouvaient naturellement pas faire savoir que les peuples sur lesquels ils infligeaient des blessures se lèveraient un jour contre eux avec une immense force. Cette cécité a conduit à la frustration des espoirs nationaux de l’Allemagne et à sa propre autodestruction.

Nous répétons les mêmes erreurs en Haïti. FR

Malheureusement, nous devons admettre que c’est une caractéristique très humaine d’être extrêmement sensible à sa propre douleur et singulièrement insensible à la souffrance des autres. Néanmoins, pour la préservation de la liberté, chaque être humain doit posséder la capacité mentale d’évaluer les effets des actes politiques de son système sur la vie et le bien-être des autres. Je pense que la seule façon de s’assurer que tous les êtres humains ont ce genre de capacité est de leur fournir une philosophie saine basée sur l’amour et le respect de toute l’humanité.
Une telle philosophie aidera à développer la sagesse individuelle, et la sagesse seule peut empêcher la montée du fascisme.

(C’est pourquoi je préconise : Nous devrions transformer ces manifestations politiques en procession religieuse, pas superstitieusement.
Une sorte d’exorcisme pour changer le cœur du peuple en amour les uns aux autres.) FR

Je suis certain que, pour la défense de la démocratie, chaque individu doit avoir l’intelligence d’examiner de près la nature fondamentale de tout ce qui se passe autour de lui. Le bon sens individuel est le meilleur moyen de protéger la démocratie contre la montée du fascisme.
Toynbee : À mon avis, la meilleure protection contre le fascisme est d’établir la justice sociale dans la mesure du possible. La justice sociale complète est difficile à atteindre, parce que l’établissement quelle que soit sa composition sociale se trouve généralement en train d’insister sur une répartition différentielle de la richesse de la communauté.

(C’est la partie la plus difficile en Haïti)

Par exemple, dans l’actuelle Grande-Bretagne, les syndicats et les capitalistes insistent sur les différences actuelles en Grande-Bretagne. Par conséquent, il y a habituellement des classes dans une communauté qui sont laissées de côté dans le froid. Si l’injustice avec laquelle ils sont traités par leurs concitoyens les plus puissants est flagrante, ces classes pénalisées saisiront toute occasion de renverser le régime qui n’a pas réussi à leur donner un accord équitable, comme cela s’est produit en Allemagne en 1933. Plus un régime se rapproche d’être socialement juste, plus sa stabilité est grande. Mais la justice sociale objectif insaisissable parce qu’il n’y a pas de critère convenu pour décider quelle est la juste répartition de la richesse de la communauté entre les différentes classes sociales dont la communauté est composée.

(Nous devons trouver de tels critères pour décider des allocations justes de la richesse de la communauté.) FR

5 commentaires

  1. Par défaut, nous, les haïtiens, ne savons pas dans quel système politique nous évoluons

    La démocratie est celui que les autres pays qui se disent nos amis nous proposent pour mieux exploiter la chose dont nous sommes devenus depuis

    Mussolini était venu avec le fascisme dans une tentative de faire de son pays une puissance mondiale sur la scène géopolitique de son époque

    Est-ce pourquoi, dans ce système il y’a eu un élan patriotique exagéré chez tous les adeptes ne jurant que par le nationalisme

    De même, Hitler avait la claire volonté de faire de l’Allemagne la plaque tournante sur le socle du concert des nations

    Ils exaltait la grandeur de la race arienne et se basait même sur un système idéologique suivant lequel ils croyait pouvoir parvenir à épurer la race humaine en exterminant toutes les autres races qu’il jugerait inférieure

    Tout cela est une conséquence des chocs culturels réalisés en séquences et à des fréquences élevées nous menaçant en permanence

    Le cas d’Haïti est different et le contexte dans lequel nous évoluons est trop mitigé et ne peut-être comparé avec celui de ces titans d’antan et qui aujourd’hui se redressent et mènent toujours la danse partout où leur mène la force du vent

    La politique est une science trop complexe pour être bien appliquée par les haïtiens

    Tout comme la macroéconomie dans ses sillages nous échappe, les conditions nécessaires à remplir les exigences du développement dans son intégralité font défaut en Haïti

    Voici quelques-unes des questions auxquelles nous devrions répondre :
    1. Sommes-nous un peuple?

    2. Avons-nous une identité nationale et pour laquelle nous serions prêts à nous battre jusqu’à la mort pour la défendre ?

    Sommes-nous attachés à des valeurs nationales quand cela va mal ?

    Mon ami, un peuple qui ne sait pas où il va tous le vents sont contraires et même les plus grand héros légendaires ne pourrait prouver le contraire

    De démocratie au fascisme pour retourner à la démocratie où quelques autres systèmes politiques que ce soit, il y’a des prérequis à satisfaire individuellement et dans l’ensemble afin que nous nous mettions à bien faire

    Merci mon ami pour tes efforts répétés dans le travail de rééducation des autres

    1. J’ai soigneusement pris le temps de lire ce texte assez volumineux. Et malheureusement pour une énième fois des gens continuent à voir Hitler d’un mauvais oeil. Il défendait tout simplement une idéologie différente de celle pré-établie par l’occident qui a toujours eu cette mauvaise manie de faire respecter leurs lois aux rebels jugés de second plan. Ce qui nous amène de nos jours chez nous en Haiti. La réalité est à notre porte mais nous faisons tout pour la nier.

      Nous doutons encore de notre indépendance, nous ignorons si nous sommes un peuple, et je le juge extrêmement grave. Mais dommage que nous portons encore et demeurons ignorants, aveugles jusqu’à tout accepter. Les frères de l’instruction chrétienne, fic, ont causé plus de maux que ces badaux sans vergognes que nous appelons soigneusement bandits, Qu’avons nous fait contre cela? RIEN

      Nous sommes encore les fruits du FIC. Comment demander à cet intellectualisme pro occidental de lutter contre la doctrine occidentale?

      La ré-éducation doit être certes prise en charge mais avec de nouvelles têtes pensantes. On devra encore patienter dans le vide, mais jusqu’à quand?

  2. J’ai lu le texte mis à jour. Je pense qu’il est temps de voir la crise haïtienne avec des yeux haïtiens. Les belles odes de l’occident n’ont jamais rien apporté de positif en Haïti et le cas ne diffère pas des autres pays d’Afrique.
    Nos politiciens en sont les exemples vivants. Étant donné qu’ils ont tous été formé suivant le courant politique occidentale.
    La réalité actuelle dépasse le fascisme, le marxisme, le nazisme, etc… Disons même tous les « isme » possible qu’on pourrait évoquer.
    Et je pense que c’est cette erreur qui a longtemps été commise et qui perdure encore qui nous a amené jusqu’au canabalisme auquel on est confronté durant ces 5 dernières années.
    Le problème d’Haïti n’a d’autre solution que « la rééducation ». Il n’y a que la rééducation qui puisse incarner en chacun de nous un véritable sentiment de patriotisme , un volontarisme populaire; sans quoi nous ne ferons que régénérer les mêmes « malproprerismes » des deux derniers siècles .

  3. Jimmy et Hendy parlent un même langage jusqu’à s’entendre sur le phénomène Hitler sur lequel ils ont jeté une lumière sans gradation afin de relancer le débat et ainsi enlever tous préjugés qui auraient subsisté dans la tête des gens . Mais puisque Hitler tout comme L’Eternel qui avait provoqué le Déluge que nous avons accepté comme venant de Dieu, du moment que nous enlevons Dieu dans les démêlés humains, nous passerons toujours à côté de toute compréhension , ainsi perdre toute lucidité de comment la justice est appliquée dans ce monde.
    Voici un texte qui peut aider à résoudre beaucoup de mystères en prenant Hitler comme exemple : https://www.frantzrimpel.com/2023/11/23/affranchissez-vous-donc/

    Un extrait du texte : Après m’être aventuré à parler d’Hitler en des termes que l’orthodoxie a imposée à la société pour le condamner, mais voila ! Mon ami Jimmy en tant que digne représentant de la société et qui connaît bien l’histoire a réagi avec véhémence.
    C’était pour se prendre à contrepied après tout ce qu’il a eut a dire plus haut le concernant.
    Tout de suite, je suis parti à la recherche de quoi me justifier, car moi aussi, incrédule que j’étais , à la manière de Saint Thomas , j’avais dû faire beaucoup d’efforts pour me laisser convaincre par une telle assertion dont il fallait trouver des preuves irréfutables.
    J’ai enfin reçu le livre après une semaine d’attente.

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