LUMIÈRE SUR L’ASCÉTISME, LA VIE MONACALE.

L’ASCÉTISME

Un chapitre du livre :
LES MAÎTRES DE LA PENSÉE JUSTE.
De Jean Prieur.

Pour votre appreciation.

Voici de quoi éclairer la lanterne de plus d’un concernant la vie monacale qui devrait être une vocation innée .

Le constat que j’ai fait est que :
En tant qu’homme, doté du pouvoir de discrimination, nous restons au stade statique surtout en ce qui a trait à la spiritualité, même quand on voit là où il faut apporter des modifications. Je parle des dérives sexuelles dont font l’objet bon nombre de ceux qui ont fait vœux de chasteté qui ne peuvent légitimement pas le respecter.  j’ai toujours perçu cette approche comme étant irresponsable et irraisonnable.

Il y a la notion d’âge qu’il fallait prendre en compte , ( Voir mon texte: Même l’Eternel  Change) ce qui éviterait beaucoup de désagrément,  qui discrédite cette noble profession ecclésiastique .

Supprimer  un besoin si important , puisque remplissant une double fonction ; physiologique et psychologique pour le maintien du corps, Ce qui  va  à l’encontre du but rechercher qui est : Un Esprit Saint, dans Un Corps Saint.

(Chasser le naturel, il revient au galop)

En ce sens, la science fait des pas de géants dans sa quête de l’évolution humaine , alors qu’en matière de spiritualité, nous marquons le pas sur place.
Pourquoi l’homme est si réfractaire aux changements ?
Nous avons confondu changement et se mettre à la mode.
Je sais que ceux qui lisent les écrits saints et qui veulent s’y conformer argumenteront que l’Apôtre Paul a dit :

« Il ne faut pas suivre la mode, mais la corriger. »

La nature change et nos actions produisent des réactions qu’il faut savoir bien discriminer à tout moment.
De quoi avons-nous peurs ? Des résultats.
Si nous apprenions à faire des actions conscientes, nous aurions le plein contrôle sur les résultats et assumerions les retombées en tant que personnes responsables , en sachant quel sont les effets qui en découleraient, nous aurions donc fait des choix plus responsables  en anoblissant les bonnes actions,  tout en évitant  les mauvaises par des actions justes, qui nous mèneraient à la sainteté sans prendre des engagements à l’encontre de notre volonté.
Au lieu de toujours être en train de tâtonner dans le noir, nous lèverions le voile très mince qui nous sépare de la lumière qui attend que nous fassions un petit pas vers elle pour poindre à l’horizon de notre conscience.

Allez à la page suivante ⇓

2 commentaires

  1. L’idolâtrie est la conséquence de nos perceptions erronées d’une réalité spirituelle incarnée par un modèle. Elle est aussi une preuve que tout le monde n’a pas et n’aura jamais le même degré de compréhension d’une expérience réalisée par un autre ou d’un enseignement digne de renom dans le domaine de la morale ou de la spiritualité. De ce fait, il ne faut pas chercher à la confiner dans un sens négatif puisqu’elle s’inscrit aussi dans le cadre d’un effort de compréhension des mystères de Dieu, de l’homme et de l’univers. C’est le sens de la quête qui compte, mais pas la distance déjà parcourue sur le chemin menant à la vérité qui n’apparaîtra qu’à l’intérieur de chaque individu.
    J’aime beaucoup l’approche de SAT Guru sur l’amour, la sexualité et la spiritualité. Il dit vrai quand il avance que la manière dont nous concevons ces réalités détermine notre attitude et nos comportements. Cependant, il faut être conscient que nous ne devons pas dépendre de l’autre dans notre quête du plaisir comme à l’accoutumé. Car cela n’engendra que des problèmes dans nos relations sentimentales, puisque l’autre est encore loin d’être comme nous dans son univers émotionnel complexe. Apprendre à se suffire à soi-même par la pratique des vertus dans la pureté du corps, et de l’âme à travers nos pensées, nos, paroles, et nos actions de tous les jours. On est responsable de soi-même qu’on le veuille ou non. Car, les résultats diront tôt ou tard comment on a vécu nos vies passées.
    Merci pour ta contribution mon ami a me conforter dans mes efforts vers les sommets spirituels.

  2. Chercher l’équilibre en tout est bon. Mais parfois, il faut aller au-delà de ce point pour chercher à équilibrer le déséquilibre lui-même si l’on veut pénétrer la nature profonde des choses dans un sens ou dans l’autre, afin de pouvoir parvenir à la pleine maitrise de la circulation de l’énergie vitale et dont la sexualité est l’un de ses aspects. La pratique de l’ascétisme à des degrés de plus en plus élevés est la preuve que beaucoup se sont déjà investi dans cette démarche de dépassement de soi en affrontant les limites de leurs capacités de souffrir dans son être intégral. Ces expériences donnent des résultats inouïes et grâce à elles nous avons des données et des faits intéressants qui inspirent les enseignements des maitres et accélèrent le rythme de l’évolution spirituelle de plus d’un.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.