LUMIÈRE SUR L’ASCÉTISME, LA VIE MONACALE.


Tiré du livre :La Vie Des Maîtres.

du chapitre :  La Croix en T.

De: Bird T Spalding.

En vous retrouvant ainsi réunis, la pensée exprimée par un verset de votre Bible m’est venu à l’esprit : « Lorsque deux ou trois d’entre vous sont réunis en mon nom , je suis là au milieux d’eux . 

Que de fois n’a t-on pas considéré ce verset comme un simple jeu de mots au lieu de le rendre réel !

Vous avez commis une grande erreur avec les enseignements de Jésus en les reléguant dans un passé brumeux . Vous les avez considéré comme mythologiques, mystiques, inefficaces avant la mort. Au lieu de cela, vous auriez dû savoir que tout le monde peut en appliquer les leçons dans sa vie quotidienne, ici et maintenant.

  Comprenant-nous bien: Nous ne disons pas que Jésus en tant que Christ représentait un plan de vie réalisé par lui seul, plan que n’aurait même pas pu atteindre particulièrement un grand nombre de voyants et de prophètes, à d’autres époques et chez d’autres peuples.

Nous mettons l’accent sur sa vie comme étant celle qui est la plus pleinement compréhensible.

    Quand on s’y réfère spécifiquement, elle ne peut avoir qu’un but et un sens,   celui d’inspirer la foi par le seul fait que l’existence et les oeuvres de Jésus ont été la démonstration vivante de son enseignement. On ne doit pas imputer à l’auteur du Sermon sur la Montagne et de la Parabole du Fils Prodigue le dogme spéculatif du sacrifice par procuration, dogme qui a vicié la pensée chrétienne pendant des siècles.

       Les guides de la pensée occidentale ont détourné les fidèles de l’application pratique des enseignements de Jésus et de l’étude du pouvoir de Dieu. Ils leur ont enseigné à confondre son enseignement avec les expériences des Apôtres. Il aurait fallu enseigner que les lois fondamentales sur lesquelles s’appuient ces expériences forment une science exacte susceptible d’être comprise et appliquée dans la vie courante.

      Les Orientaux prennent pour objectif suprême de leurs études et de leurs réalisations la partie scientifique de leur religion. Ce faisant ils se sont portés à un autre extrême. De part et d’autre on a relégué la religion dans un domaine miraculeux et surnaturel, les Occidentaux se sont laissé absorber entièrement par la morale, les Orientaux par la science religieuse. Tous deux se sont fermés à la vérité spirituelle.

Les vies monastiques de retraite et d’ascétisme, la séparation du monde dans les monastères chrétiens ou bouddhiques ne constituent pas une nécessité. Elles ne permettent pas d’atteindre à la véritable illumination spirituelle, de réaliser la vie parfaite de sagesse véritable et de puissance telle que Jésus l’intériorisa et l’extériorisa.

     Tous ces systèmes ont existé pendant des millénaires. Cependant les enseignements de Jésus au cours des quelques années de son passage sur terre ont apporté une contribution infiniment plus grande à l’élévation des gens du peuple.

    On sait parfaitement que Jésus connaissait tous les enseignements monastiques, avait passé par les initia- tions, étudié les mystères dénommés sacrés ainsi que les formes rituelles et les cérémonies, et arriva enfin aux enseignements d’Osiris. Ces derniers lui furent commentés par un prêtre qui lui-même s’était tenu à l’écart de toutes les formes d’adoration rituelle, monastique et matérielles.

   Ce prêtre était un disciple du roi Thoth de la première dynastie des rois égyptiens. L’empire connu antérieurement sous le nom d’égyptien fut amené à son stade élevé de culture et de réalisation sous Osiris et ses successeurs. Ces gens appartenaient à la pure race blanche. Plus tard, ils furent connus sous le nom d’Israelites, attaché à la race hébraique.

     Quand le roi Thoth proclama l’empire d’Egypte, il le fit comme dictateur, usurpateur des droits du peuple. Grâce aux directives d’Osiris et de ses successeurs, les habitants avaient bâti et maintenu pendant des siècles une splendide civilisation d’unité et de fraternité. Thoth gouverna sagement et s’efforça de maintenir la doctrine d’Osiris. Mais les conceptions matérielles et       obscures apparurent à mesure que les Egyptiens, ou hordes noires du Sud, qui avaient porté Thoth au pouvoir, accrurent leur influence. Les dynasties suivantes s’écartèrent des enseignements d’Osiris. Elles adoptèrent progressivement les obscures conceptions de la race sombre et finalement pratiquèrent exclusivement la magie noire. Le royaume ne tarda pas à tomber, car il faut que ce genre de royaume tombe.

Après que Jésus eut écouté attentivement ce prêtre, il perçut le profond sens intérieur de sa doctrine. Les vues sommaires que Jésus possédait sur les enseignements bouddhiques et qu’il tenait des sages de l’Orient lui permirent de voir la grande similitude sous-jacente à toutes ces doctrines. Il prit alors la résolution de se rendre aux Indes, projet parfaitement réalisable par l’ancien chemin des caravanes qui était entretenu à cette fin.

Après avoir étudié les enseignements bouddhiques conservés avec un certain degré de pureté, Jésus perçut les similitudes. Il comprit que, malgré les formes rituelles et les dogmes imposés par les hommes, les religions n’avaient qu’une source qui est Dieu. Il l’appela Père et le Père de tous. Alors il jeta toutes les formes aux vents et alla directement vers Dieu, droit au ceur de son Père aimant. Une merveilleuse compréhension s’ensuivit. Jésus ne tarda pas à trouver superflu de fouiller pendant de longues années les documents, rites, croyances, formules, et initiations que les prêtres imposent subrepticement au peuple pour le maintenir dans l’ignorance et la sujétion. Il vit que l’objet de ses recher- ches était au fond de lui-même. Pour être le Christ, il lui fallait proclamer qu’il était le Christ, puis avec des mobiles purs dans sa vie, sa pensée, sa parole, et ses actes, vivre la vie qu’il recherchait afin de l’incorporer dans son propre corps physique. Après quoi il eut le courage de s’extérioriser et de proclamer tout cela à la face du monde. Peu importaient les sources où il avait puisé. C’était son travail qui comptait et non celui d’autrui. Les gens du commun dont il épousait la cause, l’écoutaient avec ravissement. Il n’empruntait pas ses préceptes à l’Inde, à la Perse, ni à l’Egypte. Les doctrines extérieures l’amenèrent simplement à voir sa propre divinité et la représentation de celle-ci, le Christ, qui existe en chacun, non pas chez quelques-uns, mais chez tous.

Allez à la page suivante ⇓

2 commentaires

  1. L’idolâtrie est la conséquence de nos perceptions erronées d’une réalité spirituelle incarnée par un modèle. Elle est aussi une preuve que tout le monde n’a pas et n’aura jamais le même degré de compréhension d’une expérience réalisée par un autre ou d’un enseignement digne de renom dans le domaine de la morale ou de la spiritualité. De ce fait, il ne faut pas chercher à la confiner dans un sens négatif puisqu’elle s’inscrit aussi dans le cadre d’un effort de compréhension des mystères de Dieu, de l’homme et de l’univers. C’est le sens de la quête qui compte, mais pas la distance déjà parcourue sur le chemin menant à la vérité qui n’apparaîtra qu’à l’intérieur de chaque individu.
    J’aime beaucoup l’approche de SAT Guru sur l’amour, la sexualité et la spiritualité. Il dit vrai quand il avance que la manière dont nous concevons ces réalités détermine notre attitude et nos comportements. Cependant, il faut être conscient que nous ne devons pas dépendre de l’autre dans notre quête du plaisir comme à l’accoutumé. Car cela n’engendra que des problèmes dans nos relations sentimentales, puisque l’autre est encore loin d’être comme nous dans son univers émotionnel complexe. Apprendre à se suffire à soi-même par la pratique des vertus dans la pureté du corps, et de l’âme à travers nos pensées, nos, paroles, et nos actions de tous les jours. On est responsable de soi-même qu’on le veuille ou non. Car, les résultats diront tôt ou tard comment on a vécu nos vies passées.
    Merci pour ta contribution mon ami a me conforter dans mes efforts vers les sommets spirituels.

  2. Chercher l’équilibre en tout est bon. Mais parfois, il faut aller au-delà de ce point pour chercher à équilibrer le déséquilibre lui-même si l’on veut pénétrer la nature profonde des choses dans un sens ou dans l’autre, afin de pouvoir parvenir à la pleine maitrise de la circulation de l’énergie vitale et dont la sexualité est l’un de ses aspects. La pratique de l’ascétisme à des degrés de plus en plus élevés est la preuve que beaucoup se sont déjà investi dans cette démarche de dépassement de soi en affrontant les limites de leurs capacités de souffrir dans son être intégral. Ces expériences donnent des résultats inouïes et grâce à elles nous avons des données et des faits intéressants qui inspirent les enseignements des maitres et accélèrent le rythme de l’évolution spirituelle de plus d’un.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.