LA PAUVRETÉ EN HAITI N’EST PAS UN HANDICAPE, MAIS LE RESULTAT DE NOS MAUVAIS CHOIX

Nous continuons à faire des mauvais choix, celui de dépendre de ceux que nous avions aidé et attendons des largesses de leurs parts. “Enough is enough.” Abraham a dit que c’est assez depuis longtemps.

Nous aurions pu nous reprendre malgré cette méthode archaïque d’éducation qui continue à nous faire nous gonfler l’estomac pour ce que nos ancêtres ont fait, alors que nous n’avions pas compris l’adage qui dit ; qui n’avance pas recule.

C’est dans cette mauvaise dynamique que nous sommes pris et qui maintenant nous hante l’esprit , qui nous rend pauvre, ceci nous a conduit à cette déficience économique qui a continué à s’accentuer par notre acceptation de dépendance sur nos parents et familles vivants dans la diaspora, c’est devenue une maladie chronique. C’est ce qui a fait le malheur de plus d’un, puisque ne sentant plus le besoin de travailler à la sueur de leurs fronts. Sans savoir que,  les gens desquels nous attendons des faveurs, travaillent très durs afin d’alimenter cette source de revenue ou manne que l’on reçoit sans effort, et qui a son prix fort que nous payons chèrement à chaque fois qu’il y a une difficulté économique de leur part.

Même l’état en fait l’éloge.

C’est une force vive pour ne pas dire toute une nation qui vit au dépend des autres et de la mendicité.
Loin de vouloir insulter qui que ce soit, je suis aussi concerné et veux seulement réveiller quelques consciences.

Si au lieu de fuir la pauvreté et la souffrance, nous faisions face au mal apparent qui les accompagne et, considérions le bien qu’elles recèlent, le mal disparaîtrait.

Le président Manigat disait dans ses déclarations (Amba Tonelle: Qu’il n’enverrait pas son bol bleu chez personne,) on écoutait Liliane tous les après-midi répéter ironiquement ces paroles, pourquoi ironiquement? Alors qu’il disait qu’il avait d’autres solutions, c’était pour dire: Nous connaissons nos vrais amis. Blanc bonnet, bonnet blanc. Ce n’était toujours pas la vraie solution. Il semble que la malédiction nous a frappées au plein visage.

Ecoutons cette supplication :

Sortons de la politique.

On est béni quand on n’a pas été frappé par de telle malediction, qui est d’attendre d’être soutenu par quelqu’un d’autre, alors que nous sommes dotés de tout ce que tout homme, blanc, noir, rouge et jaune possède.
Qu’est ce qui nous empêche de trouver notre vrai héritage. Où est le talent que Dieu a déposé en chacun de nous pour notre développement? Quel est le destin et la vocation de notre pays ? Le gros poisson dont il est question dans l’évangile de Thomas, qui serait mieux adapté à nous préparer à affronter l’existence, mais, malheureusement cette evangile n’est pas canonique. Encore une façon pour la société de nous maintenir dans la sujétion à laquelle nous nous prêtons bien.

Regardez la fierté de cet homme handicapé pour voir s’il y a de quoi être fière nous-mêmes ,aussi bien portant que nous sommes.

Video ⇓⇓⇓

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5 commentaires

  1. Merci pour le website, un dynamic instrument de choix favorizant le choc des idees.
    Au sujet de votre captivant post, j’aurais tendence a comprendre que la pauvrete en Haiti constitue un terrific challenge et pourrait etre considere comme un choquant contrast accepte conditionelment par les dirigents et les elites du pays. Qui donc, la pauvrete serait pou la pluspart, le resultant d’anarchique gouvernance des biens de l’etat Haitien par des « patripoches ».
    Par consequent, il serait temps pour que le douloureux stigmat de cette pauvrete imposee a la masse de la population Haitienne s’autodetruise a travers cette reeducation de la pensee dont vous etes aussi l’un des fervents supporteurs.
    Mille fois merci pour ton inspiration.
    Sony, ton petit frere spirituel

    1. Tout le plaisir est pour moi de t’avoir apporter un outil ou ensemble nous pouvons élever le débat, J’ai constaté un manque d’intérêt à tout ce qui est valorisant, la science a fait des pas de géants alors que les autres domaines trainent du pied.
      Merci d’avoir pris le temps de lire et s’apprécier.

  2. Le fait que les gens de la diaspora haitienne supportent les membres de leurs famille ou amis qui sont en Haïti est une bonne chose. C’est l’entraide fraternelle et cela devrait être une belle contribution dans la construction de notre chère Haïti. Mais le problème se trouve dans notre incapacité à créer une identité commune. Nous les haïtiens, nous refusons de nous voir beaux, intelligents et aimants à travers les yeux de nos congénères. En ce sens, il devient impossible de lutter ensemble par le dialogue et le travail dans un contexte qui vise le bien-être commun. « Depi nan ginen neg trayi neg » cet adage a toujours été notre guide et l’est jusqu’à présent en dépit des progrès réalisés sur le plan éducatif, technologique et autres. Cet état de fait explique aussi pourquoi l’aide très significative de la diaspora n’est pas génératrice des progrès acceptables. Je ne vais pas comparer la réalité de ce courageux handicapé qui malgré sa pauvreté persiste à vivre de façon active , avec celle des valeureux haïtiens qui sont longtemps perdus dans les méandres d’une confusion sociopolitique et éducative et qui se peinent à se retrouver en dépit de leur fierté à résister aux pires d’un chaos que les puissances leur ont fort longtemps imposé. Car, quand ils arrivent sous d’autres cieux beaucoups ont prouvé qu’ils sont capables de grandes choses de bons et pour eux et pour la communauté où ils évoluent. Pourquoi? parce que la coalition mise en place dans leur pays et qui les empêche d’avancer n’est pas opérationnelle quand ils sont en terre étrangère. L’africain en nous a évolué depuis bien des années. Je crois nous avons acquis des particularités qui nous a renforcé dans notre singularité inavouée. Cette étude était en réalité une farce pour camoufler l’incapacité des autorités d’alors à assumer leur responsabilité pour faire avancer la cause haïtienne en mal de souffrance suite à une carence en éducation pratique et régénératrice de nos valeurs de peuples épiques. Nous et les peuples africains sont en proies aux mêmes problèmes avec quelques petites différences sur le fond et la forme de la trame de nos vécus partagés. Est ce pourquoi le contenu de la seconde vidéo est applicable à tous les noirs qui vivent la dure pauvreté érigée par leur propres gouvernants. Si nous voulons changer quelque chose pour de vrais afin que notre image de race cesse d’être vilipendée, nous devons nous responsabiliser pendant qu’il est temps afin de décider les actions justes et équitables à poser aux profits de notre humanité commune. Ou alors, évitons ensemble de poser le problème comme des étrangers. Car cela creusera les écarts d’avantages pour le malheur des noirs entiers où qu’ils soient et peu importe leur positions. Ils ne seront jamais acceptés comme les chinois, les japonais, les russes, les français sous d’autres étendards aux mats très élevés et protégés . Et quand quand surviennent les viscissitudes fâcheuses ils seront les premiers à être attaqués, persécutés, déportés, maltraités ou même sacrifiés. Merci mon ami pour ta précieuse contribution qui tend à toucher des consciences endormies sur un sujet qui concerne notre être conjugué à tous les temps.

  3. La manière dont nous nous approchons de Dieu dépend souvent de ce que nous sommes devenus par notre éducation. Notre attitude face aux grands défis existentiels en tant que peuple, est un condensé de notre identité commune sur la trame des cultures planétaires. Les chinois qui investissent les terres du Congo pour s’investir et réussir là où les autochtones échouent, peut-être considéré comme une évidence dans la différence des modèles de penser et de faire qui caractérise chaque peuple. Les noirs d’Afrique et des pays pauvres contribuent aussi aux développement des pays industrialisés en quête de mains d’œuvres à bon marché. Ainsi donc, sur les chemins entrecroisés où les civilisations humaines se rencontrent, la civilisation qui s’adapte le mieux mène tout bonne le jeu. Quand on se rappelle combien de souffrances que les noirs avaient dû subir par les blancs au fil des siècles, il serait plutôt sage de nous mettre au travail pour une rééducation complète de cette race courageuse. Il faut éviter de nous comparer avec les autres. Car nous les noirs, et qui ont nos propres pays, sommes encore loin de nous remettre des pertes de toutes nature que nous avions subies sous la domination des blancs sans-coeur. Car le vivre ensemble est un indice du devenir après tant d’efforts à vivre ensemble pour consolider les valeurs qui nous rassemblent. Mais, même le doit d’être des hommes nous avait été fort longtemps enlevé. Haïti, grâce à sa révolution a changé la conception du monde de la race noire si bien que tous les hommes et toutes les femmes de couleurs jouissent à présent de cette liberté partout et ailleurs. Maintenant, à qui le tour de faire la révolution socioéconomique jusqu’à ce que des pays noirs deviennent aussi des puissances et des références sur l’échiquier des grandes nations? Cela arrivera mais sans doute pas en copiant le comportement et l’attitude des autres qui sont d’ailleurs très différents de nous en tout. Mais, en suivant notre intuition plutôt que la logique,
    La voie est déjà tracée dans le blue print de notre conscience, Il suffit de savoir comment faire ressortir le meilleur de nous en vu de nouveaux exploits. Merci mon ami pour ta contribution dans le travail de rééducation des autres

  4. C’est l’un des plus beaux articles qui arrive à décortiquer le mauvais detour que nous avions pris au cours de 30 dernières années . Puisque tombé entre les mains de novices qui ne savent comment mener la barque d’un pays. Une campagne de haine, a commencé tres tôt en 89 qui servait de discours contre les mieux fortunes, des elites de toutes sortes. Les étrangers dont tu as mentionné au haut de la page ont un plan, une strategie de créer des richesses pour des generations, des jeunes comme jean Marc Mouillasser et Harry Zender ont en peu de temps compris le marché , ils ont changé leur vie d’expat en entrepreneurs à travers tout le pays. Nos mauvais choix pour conclure , au fil du temps nous ont conduit vers le chaos, vers une économie très faible et ont ainsi crée notre isolement et la dépendance. Diplomatiquement, nous avons raté le bon train et ceci en quatre (4) occasions qui auraient pu nous permettre de remonter la pente , mais les pressions de la rue et celles de la communauté internationale nous ont conduit au plus bas de l’échelle.

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