- Je ne suis pas très convaincu en lisant un texte qui m’a été envoyé de bonne source ce matin par un ami, futur prêtre qui sera ordonné ce mois-ci .
J’ai trouvé que le message est plus politique que spirituel. Alors que la spiritualité devrait être tout inclusive, s’appuyant sur ses propres ressources pour solutionner les problèmes que confrontent les êtres humains qui sont victimes du désordre des autres secteurs de la société.
Voici le texte:
Pendant tout le mois d’avril 2022, le pape François invite les catholiques à prier :
« pour que l’engagement du personnel de santé envers les malades et les personnes âgées, en particulier dans les pays les plus pauvres, soit soutenu par les gouvernements et les communautés locales ».
Évoquer la santé confronte à de multiples questions : humaines, spirituelles, économiques, sociales, techniques, financières, politiques, etc. Le repère que donne le pape dans son intention est humain : l’engagement du personnel de santé. Il ne peut exister qu’avec le soutien des gouvernements et des communautés locales.
Le pape considère les personnes, celles qui prennent soin et celles qui souffrent de la maladie ou de l’âge. Le soin est l’occasion d’une relation entre soignant et soigné. Elle est une part essentielle du soin. Elle se construit dans le respect et la confiance. Respect du soignant qui a accès à la fragilité et à l’intimité de l’autre, et confiance du soigné dans la compétence et la délicatesse du soignant. De là peut naître une reconnaissance mutuelle.
Les progrès scientifiques créent des spécialisations et multiplient le nombre d’intervenants pour une meilleure efficacité. Le patient peut alors devenir un numéro de dossier, de lit ou de chambre. Le matériel onéreux mis en œuvre nécessite, pour être financé, qu’il tourne à plein régime. Soignants comme soignés peuvent se retrouver dépendants de procédures qui négligent la relation. Le risque est grand alors que le malade réclame au soignant-technicien non plus des soins mais la santé, et que le soignant se trouve frustré de la dimension relationnelle de son métier.
Il revient aux gouvernements d’organiser le système de santé de leurs pays. Les pandémies montrent qu’il faut travailler en concertation et solidarité internationale, sans doute dans la perspective de reconnaître un droit universel aux soins. Elles sont aussi l’occasion de mesurer l’engagement du personnel de santé. Aux gouvernements revient la tâche de veiller à la formation d’un nombre suffisant de professionnels, à la qualité des diplômes, aux rémunérations, à un juste accès aux soins de tous, à la prévention, à la maîtrise des dépenses, à l’humanité des relations qui demandent du temps. La tâche est colossale et délicate pour trouver les bons arbitrages.
Les communautés locales sont aussi mentionnées dans l’intention. Quel peut être leur rôle ? Je risque une suggestion : le système de santé est un trésor fragile mis à la disposition de tous. Il faut donc en mesurer la valeur et ne pas le mettre en péril. Cela renvoie à la responsabilité de chacun. Dans ce domaine, les communautés locales, par leur proximité avec les populations, peuvent jouer un rôle non négligeable.
Aujourd’hui nous entendons que les soignants portent beaucoup. L’équilibre du système de santé ne doit pas être recherché aux dépens de la qualité de leur service. S’ils sont en souffrance, prenons-en soin !
(Daniel Régent sj
Directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France)
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Le Pape est à la fois un chef d’État et un guide spirituel. Son texte doit être compris comme un cri de cœur aux oreilles des administrateurs des systèmes de santé afin que ces derniers apportent les améliorations qu’il faut pour qu’un plus grand nombre puisse en bénéficier.
Nous sommes dans le monde et nous avons besoin des services du monde dans nos efforts à transcender ce monde.
Rien n’est à négliger dans cette entreprise risquée qu’est la vie et ses exigences durant toute sa durée.
L’appel à la responsabilité est une nécessité et le restera tant que notre existence est toujours conditionnée par les multiples besoins en attente de satisfaction. Donner à Cesar ce qui est à César. Sinon, ce sera vain de parler de spiritualité. Dans cette dualité nous sommes condamnés à être bousculés de toutes parts par les forces opposées jusqu’à ce que nous les maîtrisions pour en faire des allier dans le voyage vers de meilleures contrées.
Le gros poisson a toujours été, est et restera l’amour de Dieu et du prochain. Lorsque nous sommes parvenus à aimer nos prochains comme nous nous aimons nous-mêmes, tous nos problèmes seront résolus.
Job par cet amour eut trouvé du réconfort dans les pires adversités qu’il confrontait. Jésus sur sa croix avait malgré tout le courage de demander au Père de pardonner à ses bourreaux…. et ceci grâce à cet amour.
Ta tuam asi, c’est-à-dire l’autre c’est moi est tout qu’il nous faut appréhender comme la vérité de notre vie pour parvenir un jour à concrétiser l’idéal de perfection auquel Dieu nous appelle tous sans exception. Tout le reste est bon à faire passer le temps dans une conscience endormie.
Merci mon ami d’avoir pris le soin de partager ce texte combien utile avec moi.
En résumé, nous passons à côté d’un point important qui est signalé dans la Bible :
« Plus on augmente sa science plus on augmente sa douleur. »
On ne doit pas laisser la science dicter la loi, c’était mon cri.
J’ai réécouté ce matin une vidéo qui mettait la science face au mysticisme . J’ai été heureux de constater comment Satguru a démontré comme le ferait RUMI que la spiritualité a son domaine qui peut tout solutionner sans faire appel à la science qui dans ses spéculations ne peut rien faire qui soit non dualiste. Moi je plaide pour un monde juste ou les Maîtres de la pensée juste puisse parler juste et que leurs actions soient aussi justes.
L’homme ne peut-il rien faire qui soi juste et parfait ? C’est à cette quête du juste milieu en tout que j’invite tout le monde à œuvrer , est-ce pourquoi j’invite tout un chacun de trouver le gros poisson que toute personne en est doté et d’en faire bon usage .