Ce texte fait suite plusieurs textes traitant de sujets sur la science de l’âme tels que : 1. Réponse sur l’Histoire vraie ou fausse 2. Différences entre, Philosophie, Religion et Mysticisme, 3. La science de l’âme.
Si après avoir lu ce qui suit quelqu’un se cramponne dans l’idée qu’il ou qu’elle est agnostique ou athée, c’est dire que la mauvaise foi est ancrée chez cette personne de façon inexorable, et ce serait peine perdue de vouloir lui faire changer d’opinion. On ne peut pas forcer quelqu’un à boire de l’eau. On peut l’aider à la traverser. Mais, Il faut qu’il sache où il va, c’est légitime.
Comme le proverbe créole le dit bien : Se amba te selman moun sila ka jwen gerizon . (C’est seulement sous terre qu’elle guérira.)
Un paradigme enchanté ?
François Euvé.
LA SCIENCE viendrait-elle à la rescousse d’une spiritualité épuisée ?
Au début du siècle, beaucoup voyaient en elle le fer de lance de l’élimination de la religion ; à la fin, la situation semble retournée : la science, vecteur principal de la sécularisation, est devenue un agent de spiritualisation.
Non seulement la nature fait retour dans la culture et la spiritualité contemporaines, mais les sciences qui la décrivent veulent apporter leur contribution à la grande réconciliation « œcuménique » qui caractérise notre époque.
Pour certains enthousiastes, la science
« Rejoint la foi »
1 . Serions-nous au seuil d’un nouveau « paganisme » de la religion cosmique » d’une nature divinisée ?
2.A la résurgence de panthéismes ou de gnoses anciennes s’ajoutent les apports de la physique, de la biologie et des technologies de pointe.
C’est en effet un paradoxe du paysage spirituel de notre temps. La rationalité des sciences réputées les plus dures fait alliance avec ce qui était habituellement rejeté du côté de « l’irrationnel ».
Sans doute tous les scientifiques ne partageraient pas un diagnostic aussi tranché.
Le rationalisme classique reste vigilant, particulièrement dans le contexte français, profondément imprégné de positivisme.
La plupart des chercheurs restent prudents et respectent la distinction des genres qui avait apaisé les querelles de l’époque scientiste.
Mais cela ne supprime pas, et parfois souligne, cette nouvelle manifestation d’une recomposition du religieux.
L’opinion est avide de synthèses, depuis les pouvoirs mystérieux des fonctions quantiques jusqu’aux « preuves » scientifiques des miracles, des prophéties ou du Suaire de Turin.
Alors que les applications des sciences soulèvent de plus en plus de crainte, la science comme telle reste prestigieuse aux yeux de nos contemporains.
Quand elle aperçoit la « face de Dieu » se dessiner sur le cosmos, les médias s’y précipitent.
Un changement d’atmosphère à l’inverse de ce que l’on connaissait auparavant, bien des demandes spirituelles viennent d’un public de formation scientifique.
- Mais la « nouvelle sagesse » se tourne plus volontiers vers les spiritualités de
« L’Orient » que vers un christianisme souvent réduit à un dogmatisme schématique et à un moralisme rigide.
La science fait aujourd’hui bon ménage avec le bouddhisme
5 -dans lequel Einstein voyait la « religion du futur. »
- Plutôt que d’un mouvement repéré socialement et idéologiquement, il s’agit de « tendances », «d’ atmosphère », d’expressions qui imprègnent le langage d’un milieu dans lequel nous baignons.
Elaborer une proposition chrétienne suppose d’en avoir pris la mesure, d’avoir établi un repérage du terrain. L’actuelle recomposition religieuse interroge l’expression chrétienne.
La foi est amenée, aujourd’hui, à se dire dans un cadre qu’il ne faut pas qualifier trop hâtivement de « gnostique » ou de « panthéiste ».
Les requêtes actuelles mettent aussi en lumière des lacunes au sein de la théologie chrétienne. Quoi qu’il en soit, un jugement prématuré risque de manquer son objectif, sans atteindre ce qu’il vise.
Dresser un état des lieux, telle est la première étape.
Des questions surgiront ensuite sur ce fond.
Pour souligner la nouveauté de la situation actuelle, on emploiera volontiers l’expression de « changement de paradigme ».
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Dès l’aube de la vie humaine sur terre, l’arbre de notre curiosité pousse jusqu’à ce que ses branches partent dans tous les sens de l’univers.
Des particules subatomiques aux corps célestes de dimensions gigantesques, l’objet observé a longtemps été imprégné par l’âme de l’observateur au travers du miroir de son regard scrutateur.
Suite à ce procédé dualiste d’observations dans la réflexion par interactions des fractions, nous sommes pris aux pièges de la science et de la fiction, à
la liaison desquelles chaque découverte forme une triangulation dont les sommets constituent les formes de nos restrospections.
Tantôt elles partent d’une démarche logique et statique comme si nous voulions suivre un ligne droite à partir d’un repère de réflexion sans tractations pour aboutir à une solution.
Cependant, la force des événements oblige souvent à des déviations à partir des points de bifurcation au profit d’un tournant dans la conception des relations existantes entre les éléments constituant des ensembles dans le jeu d’ensemble envisagé, afin de maîtriser le mouvement des ensembles selon le vœu des efforts scientifiques déployés.
Ainsi donc, sommes-nous obligés à réessayer comme une nécessité dans le but de nous faire expérimenter les réalités préexistantes en cercle dans le va et vient de nos idées fort souvent mal envisagées.
Arrive ensuite des déceptions et des révoltes quand après tant de temps dépensés en vain à faire évoluer le temps au goût d’une modernité repondant en vain aux attentes de la société.
A forces de répétition dans nos essais à nous faire soumettre l’environnement, d’autres formes de réflexions arrivent et donnent naissances à d’autres réalités comme le mysticisme, la religion, la superstition….
Mettant tout cela ensemble, nous nous trouvons à la croisée des chemins faits de nos réalisations et de nos illusions dans un voyage vers les contrées de notre évolution.
Pourtant, de l’avis de plus d’un nous faisons marche arrière en direction de l’abîme de l’involution malgré nos progressions en rond dans notre quête de modernité en action.
Pour d’autres, nous nous trouvons actuellement et depuis pas mal de temps à l’apogée de la civilisation humaine au regard des facilités créées et qui sont sans cesse améliorées.
Qui des deux tendances ont raisons ?
Sommes-nous plus heureux que nos aïeux ?
Pouvons nous vraiment parler de modernité quand tout est centré sur l’intérêt du sujet fort souvent en opposition avec celui de l’ensemble?
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais
En quoi le mysticisme et la science coopèrent ils ensemble pour que cette conscience dans le champs des recherches puissent être éclairées, renforcées et vivifier pour le bien de l’humanité?
Merci mon ami pour cette contribution combien utile.