Le Sénat de la république ne doit pas jouer le jeu des Arabes qui joue au « ôte-toi pour que je m’y mette ». Les sénateurs doivent inviter des experts en énergie pour poursuivre les discussions sur l’énergie en Haïti et doter le pays d’un plan viable. J’ai appris à l’Université d’Ottawa qu’il y a des secteurs clés dans un pays que l’Etat ne doit pas laisser entre les mains du secteur privé: l’éducation primaire et secondaire, la sécurité nationale, la santé, l’énergie, l’eau et les Télécommunications (discutable). « L’énergie est un bien précieux, à la base de tout succès économique et du bien-être de l’homme. Facteur de progrès, son utilisation ne connaissait pas de limite jusqu’à la reconnaissance des valeurs écologiques. Une évidence s’est imposée peu à peu: une consommation démesurée d’énergie détruit l’environnement dans lequel et grâce auquel nous vivons. Les interactions entre l’homme et son milieu naturel sont nombreuses, complexes; mais au centre de cette équation une variable y joue un rôle de premier plan: l’énergie. » « L’énergie renforce le potentiel de production, comme le font les engrais en agriculture ou le charbon dans les aciéries. » Les économistes et les spécialistes en développement sont unanimes à reconnaitre que si tout Haïti est électrifiée, l’économie haïtienne connaitra un grand essor. Il serait intéressant de faire ressortir la différence entre énergie, électricité et lumière pour ne pas porter de confusion dans la tête des lecteurs. Mais, vu que l’on veut aller vite, on définira ces notions dans un autre article. L’ancien premier ministre Laurent Lamothe n’avait pas une politique énergétique pour Haïti, mais il voulait donne accès à la lumière, non à l’électricité, encore moins l’énergie. L’Etat haïtien a grand intérêt à consulter des experts haïtiens sur la question d’énergie et à doter le pays d’un plan viable et opérationnel.
Nous devons mettre la pression sur les parlementaires pour continuer le débat sur le secteur énergétique. L’EDH doit être ressuscitée pour le plus grand bien des Haïtiens. Le problème avec l’EDH est la corruption endémique qui gangrène la société haïtienne. Il faut combattre la corruption au sein de l’institution et il faut voter une nouvelle loi cadre pour l’EDH. J’encourage l’Etat Haïtien à scinder l’EDH en deux entités distinctes: une entité technique et une entité administrative. L’entité technique serait responsable d’appliquer la politique de l’Etat dans le champ de l’énergie et se consacrera à la recherche et à la mise en application des technologies relatives aux énergies renouvelables. L’entité administrative serait responsable de la gestion de l’entreprise et gèrerait les aspects financiers, d’investissement et de recouvrement. J’étais choqué sous le règne de Martelly de voir comment Laurent Lamothe a mis des bâtons dans les roues d’Andress Appolon, directrice de l’EDH, graduée de Harvard University qui voulait reformer cette institution. Les dirigeants haïtiens ont une vision restreinte de l’administration publique. Non seulement ils sont incultes, mais ils refusent de s’entourer de spécialistes et d’experts qui ont des connaissances approfondies. Aujourd’hui, Haïti a la chance d’embrasser les énergies renouvelables avec le soleil et la chaleur, l’eau et le vent que nous avons à gogo. Ce n’est pas la rue qui doit terminer comment le pays doit être électrifié, il ne revient pas aux politiciens de faire ce choix. Il faut la mise en commun des idées des ingénieurs, des spécialistes en développement, des politiciens, des potentiels investisseurs et des représentants des consommateurs. Si l’Etat agit avec compétence sur ce dossier, le peuple finira par l’accompagner et les Haïtiens paieront leurs bordereaux.
Du choc des idées jaillit la lumière dit-on! Certains me disent qu’écrire des textes sur les réseaux sociaux est une perte de temps. Si tel est le cas, je veux gaspiller tout mon temps. La seule chose qui est sure, je finirai par faire école. La transmission c’est ce que l’on doit prôner. Nous devons transmettre nos connaissances, notre savoir-faire aux jeunes et les porter à développer l’esprit critique et penser de par eux-mêmes. J’attends les ingénieurs en électromécanique, qu’ils participent au débat sur le secteur énergétique en Haïti. Nous avons un pays vierge qui est fin prêt pour accueillir le développement endogène durable. Dans ce combat entre l’Etat haïtien, les Arabes et les Mulâtres pour le contrôle du secteur énergétique, une solution négociée doit être trouvée. Je suis contre la chasse aux sorcières. Il faut donner à Daniel Gérard Rouzier, au Groupe Vorbe, à Bonnefil la possibilité de participer au débat sur le secteur énergétique. On doit protéger leurs investissements. Mais, il revient à l’Etat haïtien de faire le choix du type d’énergie appropriée pour le pays. Haïti a tout à gagner d’investir dans les énergies renouvelables. Les recherches sont là, il suffit de fouiller. Comme membre de ACORE, je suis dispose à mettre mon carnet d’adresse au service de l’Etat ainsi que mon expertise sur la question. Ce qui a débuté comme une guerre de clans peut bien déboucher sur la prise en charge par l’Etat haïtien d’un secteur assez important et vital pour l’économie et la sécurité nationale que le secteur énergétique. J’exhorte le Sénateur Youri Latortue qui est bien entouré et qui a au sein de son cabinet un chevronné physicien à se pencher sur la question de l’énergie et de faire avancer les débats au sein du Sénat. En l’espace de trois mois, nous pouvons accomplir beaucoup de choses. Les sénateurs ne doivent pas s’astreindre à une question de partage du gâteau, il faut voir avant tout l’intérêt suprême de la république.
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« Les fous ne s’unissent jamais »
Mais ils se donnent chacun la peine de faire la peine aux autres citoyens qui œuvrent au sens de la réalisation et de la sauvegarde de l’unité avec beaucoup de peines
Notre pays Haïti est pris d’un côté entre l’enclume constitué des beaux-parleur aux hauts parleurs tout en circulant sur les hauteurs des vieilles idées reprises et exprimées avec beaucoup de leurres
Et de l’autre, le marteau des faux leaders financés par des investisseurs ravisseurs dont leur seul et unique but est de faire des appareils de l’État un moyen d’enrichissement personnel facile de surcroît
Il n’y a jamais eu de vrais débats concernant la production, la gestion et le maintien d’un bon système énergétique en Haïti
Députés, sénateurs et les membres du pouvoir exécutif ont à leur actif le déclin de tout un pays depuis la chute des Duvalier à nos jours
L’administration publique devient un territoire conquis par les politiciens véreux à la solde des plus offrants
Est-ce pourquoi, malgré que le processus pour émettre les appels d’offre est bien réglementé, cela n’empêche pas que la corruption bas son plein et les pots de vin sont si énormes et bien remplis que la plupart de nos autorités se trouvent toujours en état second sous l’effet de cet alcool
Et nous voilà dans une Haïti délaissée par ses propres fils placés au timon de ses affaires
Sans faire de personnalité, et les corrupteurs et les corrompus parmi nos leaders se reconnaissent comme des voleurs qui travaillent à toute heure pour maintenir ce mauvais système faisant leur bonheur
Ces responsables odieux traitent même de fous tous ceux qui osent pouvoir travailler pour changer ce système mafieux
Les lois républicaines ont déjà tout dit sur la façon de faire bouger la chose publique, mais il faut par-là des hommes et des femmes intègres pour les faire appliquer comme cela se doit
Face à cette réalité constatée et acceptée par tous au sujet du dysfonctionnement de nos institutions républicaines, comment vouloir changer les autres dones sans passer par cette ligne médiane ?
Mercis mon ami pour cette contribution dans le travail de rééducation des autres.
Jimmy St-Hilaire !