Mysticisme , la Voie menant à la Sagesse Divine.

Je débute cette année avec quelques poèmes tirés d’un petit livre de Timothy FREKE dans lequel des Sages Sufis ont déposé d’inestimables joyaux.

« Merveilleux! Un jardin dans le feu. Mon cœur se transmute en toutes formes ; un pré pour les gazelles sauvages, un monastère pour les moines chrétiens, un temple pour les idoles païennes, la Ka’aba pour les pèlerins musulmans, des tablettes pour la loi juive et des pages pour le Coran. Je proclame la religion de l’Amour, et partout où elle me porte, tel est mon credo et ma foi. »

LBN ARABI

C’est un exemple du vrai mysticisme qui heureusement se trouve dans presque tous les systèmes menant à la vraie religion (RELIGARE)

Cela s’apparente à un Triangle équilatéral représentant la trinité dont chaque pointe charrie toute une philosophie.

L’âme après sa chute de sa demeure originelle, doit descendre jusqu’à toucher le bas-fond , de haut ⬆️ en bas ⬇️ , pour entrer dans le monde de la matière à partir de l’angle gauche où elle commence à perdre de son énergie spirituelle pour aboutir à la pointe de gauche que nous pouvons appeler ; paganisme ou religion ancestrale , pour voyager vers l’angle de droite afin de commencer son ascension à partir de l’angle droit, de bas ⬇️ en haut ⬆️ ceci,  après avoir voyagé dans la ligne horizontale à travers les différentes institutions religieuses et les rituels qui y sont rattachés durant ses incarnations afin de recouvrer sa stature spirituelle,  seule condition pour remonter la pente après avoir bien sûr été récupérée par un Bon Berger, un Vrai Mystique pour l’aider à se restaurer en vue de remonter du côté droit, la pente ascendante qui mènera à sa libération , en récupérant l’énergie non différenciée que les Maitres de Sant Mat appellent Shabd , pour l’émancipation ou le salut de l’âme.

Voici comment la branche mystique d’une religion que ce soit l’Islam que je prends en exemple , le Bouddhisme, le Catholicisme,  l’Hindouisme ou toutes autres s’expriment de façon nette et propre.

INTRODUCTION

« As-salaamu alaikum »

« Paix à toi. de mon cœur à ton cœur »

Les soufis sont des mystiques Musulmans dont la lignée spirituelle remonte au grand prophète Mahomet, fondateur de l’Islam. comme tout mystique, les soufis ne s’intéressent pas à une connaissance indirecte de Dieu, mais à une expérience personnelle de Dieu. Pour les soufis, les formes extérieures de religion ne sont que des véhicules d’un contenu spirituel qui dépasse tous les rites et croyances.

Le sage soufi Shibli aurait couru dans les rues en portant des charbons enflammés, annonçant qu’il allait mettre le feu à la Kaaba, le lieu le plus sacré de l’Islam, afin que les musulmans se soucieraient moins d’un lieu et plus du Seigneur de la Ka’aba. Un tel enthousiasme pour la Vérité a souvent amené les soufis à être qualifiés d’hérétiques et horriblement persécutés par les autorités islamiques orthodoxes. Pourtant, leur sagesse a survécu et a inspiré des générations de chercheurs spirituels.

Le soufisme est un voyage de découverte en nous-mêmes et au-delà de nous-mêmes : un pèlerinage pour devenir les parfaits serviteurs d’Allah : une histoire d’amour avec le Divin Bien-Aimé dans laquelle les amoureux se fondent dans une union mystique. Les soufis peuvent sembler ésotériques et mystificateurs, mais en réalité ils essaient de nous indiquer quelque chose de si évident que nous ne le comprenons pas. Dieu est partout et tout. Nous sommes Dieu. Il n’y a rien d’autre que l’Unité de Dieu. C’est seulement notre propre sentiment d’être un ego séparé qui obscurcit la Vérité omniprésente. Le soufisme consiste simplement à voir les choses telles qu’elles sont réellement – ​​une réalisation mystique accessible à tous.

Lorsque la sainte soufie Rabi’a entendit Salih de Qazwin enseigner « Frappez et la porte s’ouvrira pour vous », elle l’a réprimandé : « De quoi parlez-vous de Salih, la porte n’a jamais été fermée.

Le grand poète mystique Jalaluddin Rumi a écrit : « J’ai frappé et la porte s’est ouverte, mais j’ai découvert que je frappais de l’intérieur. »

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2 commentaires

  1. Trop de pages écrites sur le sage souvent pas sage du point de vue de son comportement anormal et qui parfois provoque la rage lors de son passage

    Jésus fut bel et bien lapidé pour ses paroles sages aussi bien que tant d’autres belles têtes ayant reçu une couronne de sagesse

    Considéré comme fou par les fous furieux et agacés à la vue de la lumière du sage qui les aveugle, le monde s’entrave dans des entraves très graves

    Ensuite arrivent toutes formes d’interrogations de leur part dans le but de comprendre le pourquoi et le comment de toutes les souffrances qu’il récolte en conséquence sur la route de la décadence
    Philosopher avec un esprit ouvert et un cœur sincère approche le chercheur sur le chemin d’une certaine connaissance pratique ayant une certaine ressemblance avec la voie menant à la sagesse

    Mais cette dernière se cache au cœur d’une existence menée dans la ferme conviction de vivre selon les vœux des grands principes de la création de Dieu bon gré malgré

    Elle est une manifestation de puissance surgit du cahos des desirs maîtrisés et entraînés par les faibles courageux que l’ombre du monde ombragé ne peut couvrir

    Cela implique souffrances de la part de l’intolérance des gens en pleine situation de dégénérescence

    Et le sage passe au travers des outrages de ceux-là même qui un jour le reconnaîtront comme sage dans les colonnes de leurs ouvrages

    1. Je savais que t’allais faire une affaire avec.

      Ma réponse était déjà toute prête, et ceci m’encourage à continuer à partager d’autres joyaux 💎 comme je l’avais promis dans ce texte.
      Merci de ta générosité de toujours .

      De la même façon on ne peut pas devenir sage même après avoir lu tous les livres qui parlent d’écriture sainte. C’est un État à devenir.

      Il y a cet adage qui dit:
      « On apprend pas à être sage, on le devient. »

      Je connais des docteurs en théologie qui sont pires qu’un commun des mortels tellement leurs comportements laissent à désirer.

      J’ai un chapitre assez intéressant dans la Vagavad Gîta qui explique comment reconnaître un sage.

      C’est quelqu’un qui ne se lamente ni pour le vivant, ni pour le mort.

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