Alors qu’on nous demande d’être parfait comme notre Père Céleste est Parfait.
Je répondrai : L’incompréhension cosmique de l’humanité.
Nous avons mis la main sur le problème.
D’abord, il nous faut explorer ici les frontières spirituelles.
Savez-vous qu’Adam n’est pas le nom du premier homme, mais ce qui détermine l’ADN de tous les humains, non pas seulement ceux qui se tiennent sur deux pieds qu’on appelle homme et femme, mais tous ceux qui on reçu le même héritage, le Sang 🩸 rouge précieux qui faute de mieux est traduit de l’hébreu en tant qu’Adam dans l’homme, qui en réalité dans sa langue originale veut dire Rouge.
Extrait de : Le Livre D’Adam ou Code Nazaréen, par Fabrice Bardeau.
Voici un extrait :
Préface
« Selon l’antique tradition chaldéenne, le Livre d’Adam ou Code Nazaréen, aurait été envoyé par Dieu au premier Homme dês après sa chute dans la Matière, afin qu’il puisse se guider et s’éclairer sur le rude chemin de la vie terrestre, et parvenir à s’en extraire pour réintégrer son état originel.
La tradition affirme également que ce livre sacré aurait été remis à Adam par le ministère de l’ange Raphaël, puissance tutélaire et rectrice de la planète Mercure.
Ce sont les Sabéens (1) ou Mandaïtes, secte des chrétiens de Saint-Jean de l’ancienne Syrie (l’Aram de la Bible), qui ont conservé intégralement cet étrange document, dont on doit la découverte au début du XIX siècle à Germano Conti, un prêtre maronite d’Alep.
Le nom Mandaîtes provient de Mandai, mot du dialecte chaldaïque ou syriaque, qui signifie précisément science, gnose ou connaissance. Il est pratiquement l’équivalent de Gnostique (2) et l’on peut en déduire qu’il s’agit vraisemblablement de l’une des nombreuses sectes issues des anciens gnostiques.
On retrouve d’ailleurs dans le récit, le nom de Manda-di-haï (encore appelé Yavar et d’une foule d’autres noms), le Prophète ayant la connaissance de la Vie, de la Gnose, du Logos, et qui s’adresse à Adam pour lui faire connaître les destinées de la race humaine.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler brièvement les origines de la vie terrestre et de celle d’Adam, en particulier, pour mieux saisir le sens du recit.
Selon différentes sources, la signification littérale du nom Adam serait « rouge ». En particulier d’après la tradition hébraique, qui fait référence à la race rouge ou première race, celle des Atlantes.
Adamah en hébreu, dont on a fait dériver Adam, signifierait « tiré de la terre », formé de l’argile rouge. Il existe aussi une certaine parenté entre le nom Adam, pris comme type de l’humanité, et le mot latin humus, « terre », bien proche de homo et humanus.
Notons encore que l’hébreu damah signifie « semblable», et a damah, « semblable à Dieu ».
Mais il est beaucoup plus certain que le nom Adam tire son origine de l’hébreu dam, « sang » (qui est commun à l’hébreu et à l’arabe), du fait même que le sang est spécifiquement le liquide rouge qui caractérise le règne humain et animal. D’autant plus que le sang est le support et le véhicule de la vitalité proprement dite, c’est-à-dire de la vie qui nous anime.
Le sang constitue notamment l’un des liens du corps avec l’âme
(nephesh haiah de la Genèse; cf. Genèse IX (1), Lévitique XVII
(43), Deutéronome XII (23) ; au sens étymologique « anima », le principe animateur ou vivificateur de l’être.
On remarquera l’importance de la couleur rouge dans la symbolique en général, et dans le symbolisme hermétique en particulier. La couleur rouge et le sang caractérisent précisément le règne animal, mais aussi: Mars et le fer, le Feu et la perfection solaire. La rose rouge étant le symbole de l’Œuvre alchimique menée au stade ultime de sa réalisation (1), bien après l’obtention du « sang du Dragon ». Et la poudre rouge safranée, « poudre de projection » et « pierre philosophale » étant une condensation de la vie susceptible de revitaliser malades et mourants.
Notons encore qu’en héraldique, nul n’avait droit à la couleur rouge ou « gueule » en son blason, s’il n’était prince ou noble de haute lignée. En blason d’armes, le rouge est symbole de vertu, de charité, de grandeur d’âme, de magnanimité, de vaillance et hardiesse.
Signalons aussi, parmi les dérivés de la racine Adam, le mot Edom, qui signifie « roux » et qui ne diffère dans l’écriture que par les points-voyelles. Dans la Bible, Edom est le surnom d’Esaü, d’où le nom Edomites donné à ses descendants. Cela rappelle les « Sept Rois d’Edom » dont il est question dans le Zohar, et l’étroite ressemblance d’Edom avec Adam n’est peut-être pas sans lien. »