TENEUR
Il est connu que Dieu est miséricordieux, mais nous voyons ici qu’Il n’est jamais miséricordieux envers les démoniaques. Il est clairement indiqué que les personnes démoniaques, vie après vie, sont placées dans le ventre de démons similaires. N’obtenant pas la miséricorde du Seigneur Suprême, elles s’enfoncent de plus en plus profondément jusqu’à atteindre finalement des corps semblables à ceux des chats, des chiens et des porcs. Il est clairement indiqué que de tels démons n’ont pratiquement aucune chance de recevoir la miséricorde de Dieu à quelque stade que ce soit de leur vie ultérieure. Dans les Védas, il est également indiqué que de telles personnes s’enfoncent progressivement jusqu’à devenir des chiens et des porcs. On peut arguer que Dieu ne devrait pas être présenté comme étant miséricordieux, puisqu’Il n’est pas miséricordieux envers de tels démons. En réponse à cette question, dans le Vedanta-sûtra, nous voyons que le Seigneur Suprême n’a ni haine ni faveur pour personne. Placer les asuras, les démons, au plus bas niveau de vie n’est qu’une autre caractéristique de Sa miséricorde. Parfois, les asuras sont tués par le Seigneur Suprême. Ce meurtre est également bon pour eux, car dans la littérature védique, nous trouvons que le Seigneur est libéré. Il existe que quiconque tue n’importe quel asura Ravana. Kas ilutow dans l’histoire est apparu dans diverses incarnations juste pour les tuer. C’est pourquoi le Seigneur apparaît aux asuras s’ils ont la chance d’être tués par Lui.
21. Il y a trois portes menant à l’enfer : la luxure, la colère et l’avidité. Tout homme sain d’esprit devrait les abandonner, car elles conduisent à la dégradation de l’âme.
22. Celui qui est libéré de ces portes de l’enfer, ô fils de Kunti, accomplit des actes propices à sa réalisation de soi et atteint ainsi progressivement la destination suprême.
TENEUR
Il faut faire très attention à ces trois ennemis de la vie humaine : la luxure, la colère et l’avidité. Plus une personne est libérée de la luxure, de la colère et de l’avidité, plus son existence devient pure. Elle peut alors suivre les règles et les règlements prescrits dans la littérature védique. En suivant les principes régulateurs de la vie humaine, on s’élève progressivement jusqu’au niveau de la réalisation spirituelle. Si l’on a la chance, par cette pratique, de s’élever jusqu’au niveau de la conscience de Krishna, alors le succès est assuré pour nous. Dans la littérature védique, les voies d’action et de réaction sont prescrites justement pour nous amener au stade de la purification. Toute la méthode est basée sur l’abandon de la concupiscence, de l’avidité et de la colère. En cultivant la connaissance de la manière de procéder, on est élevé à la position la plus élevée de la réalisation de soi ; cette réalisation de soi est parfaite dans le service de dévotion. Dans le service de dévotion, la libération de l’âme conditionnée est garantie. Par conséquent, selon la Bhagavad-gītā telle qu’elle est décrite dans le śāstra – être au-dessus de ces défauts – est accepté sans altération par tous les grands saints, les ācāryas et les grandes âmes.
En Inde en particulier, il existe de nombreux partis de compréhension spirituelle, généralement classés en deux : l’impersonnaliste et le personnaliste. Cependant, tous deux mènent leur vie selon les principes des Védas. Sans suivre les principes des Écritures, on ne peut s’élever au stade de la perfection.
Dans la société humaine, l’aversion pour les principes de compréhension de la Personne Suprême de Dieu est la cause de toutes les chutes. C’est la plus grande offense de la vie humaine. C’est pourquoi māyā, l’énergie matérielle de la Personne Suprême de Dieu, nous cause toujours des ennuis sous la forme des trois misères. Cette énergie matérielle est constituée des trois modes de la nature matérielle. Il faut s’élever au moins jusqu’au mode de la bonté avant que le chemin de la compréhension du Seigneur Suprême puisse s’ouvrir. Sans s’élever au niveau du mode de la bonté, on reste dans l’ignorance et la passion, ce qui nous fait devenir progressivement démoniaques. Ceux qui sont dans les modes de la passion et de l’ignorance se moquent des Écritures, se moquent des saints hommes et se moquent de la compréhension correcte de la Personne Suprême de Dieu. Ils désobéissent aux instructions du maître spirituel et ne se soucient pas des prescriptions des Écritures.
Bien qu’ils entendent parler des gloires du service de dévotion, ils n’y sont pas attirés et ils fabriquent donc leur propre voie d’élévation. Ce sont là quelques-uns des défauts de la société humaine qui conduisent à une condition de vie démoniaque. Si, cependant, on est capable de se laisser guider par un maître spirituel approprié et authentique, capable de nous conduire sur le chemin de l’élévation jusqu’au stade le plus élevé, alors notre vie devient réussie.
Ainsi se termine le Bhaktivedanta dans le seizième chapitre de la Śrimad Bhagavad-gita sur la question des natures divine et démoniaque.
C’est avec plaisir que je reçois ces “perles” qui sont incrustées dans ce texte. Tout être humain est toujours en quête de bien être sous quelque forme que ce soit. L’éducation et l à rééducation est nécessaire pour mener à bon terme cet objectif qui je pense est nécessaire. Nous oublions ou nous méconnaissons souvent que la force le pouvoir est en nous. Malheureusement les aléas de la vie nous amène souvent à chercher en dehors de nous et ainsi nous laisser attirer corps et âme dans des sphères ténébreuses qui nous engouffrent davantage dans une prison invisible plutôt que de nous libérer. Laissons nous guider par ces belles paroles de ce texte et inévitablement la vraie voie spirituelle s’élargira devant vous.
Merci mon ami pour ce texte qui je pense pourra inspirer toute personne désirant s’améliorer spirituellement
Je viens de répondre à une amie à qui j’expliquais la signification de Guru, et je suis ravie de voir que ce que je lui ai dit peut servir de réponse à votre commentaire : comme suit :
« Nous sommes tous des lumières qui ne savent pas comment et quand briller. Nous sommes pris dans le labyrinthe du pouvoir négatif et l’obscurité nous entoure de toutes parts, c’est pourquoi un Guru vient au monde pour sauver ceux qui commencent à comprendre que ce n’est pas leur nature normale et sont prêts à en sortir.
Le Maître lui-même ne choisit pas ses disciples, il ne trouve que ceux qui sont marqués par le Seigneur qui seul sait qui sont pleinement prêts à rentrer chez eux après des errances.
C’est ce que fait ressortir ce texte que vous avez très bien compris. Détachement et abandon à une puissance qui est toujours disponible dans le monde pour leur montrer le chemin du retour à la maison. »