Mais, qu’est ce qui nous arrive.

Mon ami Jean Yves Hakim, tel un visionnaire, s’est réveillé ce matin avec un message avant-gardiste comme pour annoncer cet énième acte barbare qui allait être perpétré en fin de journée. L’incendie de ce qui reste de l’Hôpital Général.

Son message , m’a inspiré le titre de ce texte et m’a permis de retrouver un autre texte et l’introduction que je lui ai fait a permis à Jean Yves de comprendre que son  inspiration avait résonné quelque part.

Ce énième acte m’a permis de comprendre que quels que soient les efforts déployés pour tenter de prendre le contrôle de la situation par les forces de l’ordre, il semble y avoir une force plus grande que la science la plus sophistiquée n’a pas encore réussi à identifier. Faut-il abandonner et laisser faire, en tout cas, même avec toutes les grandes démonstrations des forces établies, il est évident que les autorités ont les mains et les pieds liés. Sur la base de cette observation, j’en arrive à la conclusion qu’il existe une main cachée qui donne le feu vert 🚥 à un groupe et le feu rouge 🚦 à l’autre en attendant qu’un plan bien établi soit mis en œuvre, dans quel but ? Dieu seul le sait.

Voilà le message de Jean Yves qui ne peut pas dire comme Martin Luther King : « Il a fait un rêve. » Et moi , j’ai osé avancer un nombre  année pour pouvoir sortir de cette situation.

Je prie Dieu que je n’aie pas raison.

Comme si nous n’avions jamais existé !

Comme si nous n’avions jamais existé… C’est le constat amer de toutes les générations précédentes qui ont échoué. Le constat est flagrant et triste : elles sont passées, oubliées, sans jamais avoir réellement existé, comme un échec, un cauchemar. Nous n’avons pas su faire la différence, ni établir l’équilibre social, politique et économique dont notre société avait besoin.

Et aujourd’hui ? L’homme haïtien tente de se reconstruire, de se reformater, de se réinventer… mais dans la peur, dans la crainte, dans le chaos et dans la pauvreté. Nous avançons à tâtons, sans savoir ce que l’avenir nous réserve.

Comme si nous n’avions jamais existé !

Rien ne sera plus jamais pareil. Aucune référence, aucune valeur, aucune attache. L’effondrement total d’un passé et de tout ce qu’il représentait. Triste et fatal. Nous sommes face à cette vérité implacable : il n’y a plus de repères, plus d’héritage, plus de figures auxquelles se raccrocher. Les souvenirs sont insignifiants, relégués à l’abstraction des esprits. C’est du passé.

La destruction que nous vivons aujourd’hui est le reflet exact d’une histoire et d’une époque où nous n’avons pas su comprendre notre rôle : créer un équilibre, offrir une possibilité à tous. Alors, le bateau coule. Et avec lui, tout un peuple.

Les survivants restés au pays sont malades et traumatisés. Les exilés, eux, sombrent dans la dépression. Qui reconstruira ? C’est la grande question. Qui portera l’espoir, qui redressera les ruines, qui osera croire encore ?

Deux cents ans d’histoire, et puis plus rien. Comme si nous étions endormis, empoisonnés par une évolution malheureuse ou une révolution avortée. Troublés, égarés.

Comme si nous n’avions jamais existé.

Ce paradoxe doit nous interpeller, nous pousser à réfléchir, à comprendre. À nous regarder en face, nous qui sommes encore en vie, et à nous poser la seule question qui vaille : allons-nous faire la différence dans le temps qu’il nous reste à vivre, ou allons-nous continuer à nous réfugier dans une sécurité partielle, une illusion d’existence ? 13 février 2025. Jyh 🐛🦋

Ma réponse:

Tant de questions qui ne trouveront pas leurs réponses aussi tôt.
Sais-tu qu’à mon âge j’ai vécu déjà 1/3 de siècle de notre indépendance?
Si l’on fait le calcul , et si le destin doit suivre son cours sans rémission, il va falloir attendre encore 89 ans pour que les âmes continuent à venir se brûler afin de se purifier dans l’enfer qu’elles avaient créé.

Pour comprendre tout ceci, on n’a pas besoin d’être sorcier , la loi de cause à effet n’offre pas de quartier : Tu récolteras ce que tu auras semé.
Nous qui sommes amenés hors du pays maintenant devront nous demander, est-ce une récréation qu’on nous a donné pour laisser passer une vague afin de pouvoir retourner à une autre époque afin de travailler à notre rédemption totale , ou est-ce la fin de notre pèlerinage ?
Nous sommes nous acquittés définitivement ?

Voici un texte qui m’a été inspiré par Le Président Jovenel Moise:

Cliquez sur l’en-tête pour ouvrir le texte:

Fête du Drapeau, une autre interprétation

Comme par enchantement, un autre ami m’a envoyé ce message qui tombe bien à propos .

N’est-Ce pas ce que nous avions fait durant toute notre existence de peuple?

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