Faisant suite à une énième lettre exprimant le ras-le-bol de nos concitoyens.
Lettre que je publierai au bas de ce texte, qui s’intitule.
J’AURAI TANT VOULU.
Les insultes et les invectives détectées dans cette lettre traduit les frustrations et la colère de tous citoyens concernés. Malheureusement, elles tomberont dans les oreilles de ces brigands comme une symphonies de mouches. C’est comme demander à un cochon de choisir entre une eau limpide ou boueuse.
Mais, comment mettre hors-jeu les brigands.
Il faut parler, continuer à parler , mais, parler à la génération montante, sinon, cette ronde de brigandage ne finira jamais.
Il faut rééduquer le peuple, lui faisant simplement comprendre ce que veut dire ces mots :
ÉLECTIONS, DÉMOCRATIE, CITOYEN, CANDIDAT, ÉLU.
Des mots qui demandent d’être redéfinis, surtout pour nous les haïtiens.
Quand on va aux urnes pour voter, la loi découlant des principes démocratiques veut que ; nous transférons certains de nos pouvoirs à d’autres personnes qui seront choisies et appelées à assumer des tâches, pour nous permettre de continuer à vaquer en toute sécurité à d’autres occupations existentielles.
CHOIX.
Définition du mot :
« Possibilité qui est offerte de prendre une décision entre plusieurs propositions.»
Og Mandino, (Mémorandum de Dieu) voir YouTube. Nous dit : « Choisir, est le plus grand pouvoir que le Créateur nous a conféré, qu’il faut en faire usage avec soin, sinon, on peut se condamner en ne l’utilisant pas avec lucidité ». C’est à dire, que c’est un droit sacré.
Une décision qui est approuvée Spirituellement aussi.
Dans la Bible on lit :
« Tout ce que nous nouons ici-bas l’est aussi en haut dans le ciel. »
Nos enseignants religieux , au lieu de nous rabattre les oreilles avec un diable fictif , devraient nous instruire sur l’impact et les retombées d’une telle démarche, (voter), une responsabilité que nous ne devrions pas prendre à la légère afin que les vrais diables vivants physiquement (Les Predateurs humains) qui attendent de s’accaparer de notre pouvoir , ne trouvent pas en nous des proies faciles , car nous serons bien armés, ayant la connaissance de ce que le transfert de ce pouvoir peut avoir comme retombée , qu’il ne devrait pas être confié à n’importe qui.
Pour cela, les critères et éléments à chercher chez un candidat avant de nous engager à lui faire confiance devraient être bien établis.
« Malheur à l’homme qui se confie en l’homme. »
Mais, qu’est-ce qu’un homme ?
Est-ce n’importe quel énergumène qui se balance sur deux pieds ?
Comment reconnaître les vrais hommes qui mériteraient qu’on leur confie notre pouvoir individuel, pour diriger la destinée de tout un peuple, toute une nation?
Ce n’est pas :
L’Être (mâle ou femelle) appartenant à l’espèce animale mammifère de la famille des hominidés, seul représentant de son espèce (Homo sapiens).
Il faut qu’ils sachent vivre en société, caractérisé par une intelligence développée et un langage articulé.
Mon Gourou Spirituel dit : Ce n’est pas tout ce qui se tient debout sur deux pieds qu’il faut considérer en tant qu’homme. Cela demande un parcours et plusieurs incarnations et de générations avant de devenir un HOMME.
La Bible le sait et nous demande de nous perfectionner :
« Soyez parfait comme votre Père Céleste est parfait. »
A partir de cela, nous pouvons en toute lucidité établir les conditions, et trouver les signes distinctifs de ceux qui pourraient correspondre à des hommes, auxquels, un peuple, une nation peut jeter son dévolu.
Ce texte à caractère instructif et engagé dégage à merveille la compréhension des prérequis qu’il nous faut pour apprendre à choisir nos futurs dirigeants de manière à rendre opérationnelles et stables nos institutions étatiques. C’est en effet une méthode qui peut s’avérer efficace pour garder à distance des sphères du pouvoir politique tout intrus dangereux qui ne jurent qu’à briguer le pouvoir par tous les moyens fallacieux possibles. Mais comment parvenir à infuser dans le cerveau de chaque citoyen haitien cette attitude de se comporter avant de procéder à choisir ses dirigeants ?
Nous sommes comme envoûtés par une soif insatiable à satisfaire nos besoins personnelles et ceci advienne que pourra. D’ailleurs, nous avons besoin d’apprendre à nous organiser en des groupes structurés autour de sous projets de sociétés articulées dans le sens des idéaux communs et qui sont aptes à générer des programmes de développement imprégnés de l’intensité et de la qualité des échanges et travaux que le groupe aura réalisés au cours des périodes de travail et de discussions relativement longues et raisonnables pour préparer l’éclosion du modèle social tant désiré. Dans ce contexte, il ne s’agit pas seulement de prêcher, de claironner et de dénoncer de part et d’autres les méfaits enregistrés dans la gestion actuelle de la cité par des mouvements d’ensembles sporadiques et souvent incendiaires, mais de se rallier à une cause commune pour espérer enfin faire la différence en parvenant dans la clarté et le calme de l’esprit de décisions et d’actions à assainir la scène politique en élisant désormais les personnes qu’il faut à la place qu’il faut.
Félicitations pour ce beau texte appelant à la réflexion et à l’action tous ceux-là qui sont touchés par les maux qui traversent en permanence notre tissus sociétal.
Et quel commentaire !
Comme toujours cher ami, tes reactions apportent un complément qui agrémente le sujet en apportant une bouffée d’oxygène. Rien n’est jamais tout à fait développé , même quand les scientistes clôturent leurs trouvailles avec le signe infini, d’autres plus futés peuvent 20 ans après rouvrir le signe pour suivre l’évolution du temps qui n’est pas statique.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout de transforme et évolue.
J’espère que d’autres commentaires viendront car dès qu’on n’est pas enlisé dans la non-pensée, on trouvera toujours de quoi réciproquer.
Voilà ce que je disais 🤩!
C’est malheureux que personne d’autre entre-temps n’est intervenu pour agrémenter le texte comme tu l’as fait.
C’est à se demander :
Y a-t-il des hommes qui réfléchissent dans ce pays pour ce pays ?
Ma seule satisfaction est que je sais que je n’écris pas pour cette génération dont le mental a déjà pris une forme défini qui semble-t-il a saturé la faculté de penser qui rend les gens amorphes 😑 laissant de la place que pour pleurnicher.