La vraie mission des Maîtres Spirituels

La vraie mission de Jésus expliquée par un Vrai Maître Spirituel.

Encouragé par un petit autocollant reçu d’un ami posant une question simple :

« À quoi seriez-vous prêt à renoncer pour trouver votre bonheur ? »

Eh bien,  voici le chapitre le plus important de la Bible qui répond à cette question, étant celui qui explique la véritable mission de Jésus ici-bas, puisqu’il touche à toutes les facettes de l’existence humaine.

C’est en appliquant les préceptes qui y sont contenus que nous parviendrons au jour de la Pentecôte que j’avais considéré comme le plus important, mais  ce chapitre ce qui nous prépare en amont comme pour arriver à ce jour.

Voici Matthieu 5 dans toute son ampleur expliqué par un Véritable Maître Spirituel.

Voyant la foule, il gravit la montagne. Lorsqu’il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. (5:1)

Voyant une grande foule venir à lui, il ne se soucia plus de les guérir physiquement, mais de leur donner des vérités spirituelles.

C’est pourquoi il est dit qu’en voyant la foule, il gravit la montagne :

Et Il ouvre la bouche, il les enseigna, disant… (5:2)

Qu’ont-ils reçu en retour du Christ ? Voyant la foule, il commença à leur donner des enseignements spirituels. Et la première chose qu’il leur enseigna fut :

Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. (5:3)

« Pauvres en esprit » désigne ceux qui sont humbles et doux, qui ont su se libérer de leur ego. Ce sont des personnes chanceuses et bénies, car elles ont le droit de retourner au Père. C’est la bénédiction du Seigneur qu’ils soient devenus humbles. C’est seulement notre

ego et l’attachement à ce monde nous barrent la route et nous y ramènent sans cesse. Ainsi, à moins de devenir pauvres en esprit, à moins d’être remplis d’amour et de dévotion pour le Père, nous ne pourrons pas retourner à lui.

Quand sommes-nous humbles ? En présence d’une personne supérieure, nous devenons toujours humbles.

Ainsi, lorsque l’on ne voit que le Créateur dans cette création et que l’on est rempli de son amour et de sa dévotion, on se sent naturellement humble.

Bénis sont ceux qui pleurent, car ils seront consolés. (5:4)

Nous pleurons lorsque nous sommes séparés de quelqu’un et que nous désirons le rencontrer ; lorsque nous sommes anxieux de ne faire qu’un avec lui et que nous ne pouvons l’atteindre, alors nous nous mettons à pleurer et à nous lamenter. Il dit donc que ceux qui sont remplis d’amour et de dévotion pour le Père, qui aspirent ardemment à retourner à lui, sont les bénis. « Car ils seront consolés. » Quel réconfort reçoivent-ils ? Ils pourront retourner au Père.

Tant que l’âme passe d’un corps à un autre, d’une espèce à une autre, elle ne peut trouver aucun réconfort. Où que nous allions, nous sommes malheureux.

C’est dans la séparation que nous nous sentons le plus malheureux. Nous ne trouvons le repos et l’évasion de cette misère que lorsque l’âme se fond à nouveau dans le Père.

Heureux les doux, car ils hériteront la terre.(5:5)

Les doux seront heureux et satisfaits sur cette terre.

Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. (5:6)

Si vous avez faim et soif des choses du monde, si vous avez des désirs mondains, vous devrez revenir au monde pour les assouvir.

Ces attachements vous ramèneront toujours au niveau de cette création. C’est pourquoi il dit que si vous avez faim et soif du Père, vous êtes des personnes chanceuses. Alors, pour apaiser votre faim et votre soif, vous chercherez le Père et pourrez retourner à lui. Et il dit : « Ils seront rassasiés. » Lorsque nous avons faim et soif, nous sommes rassasiés lorsque nous mangeons du pain et buvons de l’eau. Ainsi, le Christ dit que si vous ressentez la séparation d’avec le Père, vous serez remplis de sa grâce. Sa grâce sera là pour satisfaire votre désir de ne faire qu’un avec lui.

Si nous ne ressentons pas la séparation d’avec lui, nous ne chercherons pas à le réaliser intérieurement. C’est pourquoi il dit qu’éprouver ce désir et ressentir sa séparation n’est pas chose ordinaire. Vous êtes des personnes chanceuses et bénies.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. (5:7)

Les miséricordieux sont ceux qui ont bon cœur et qui sont toujours désireux de pardonner et d’avoir pitié d’autrui. Et malgré les grandes provocations et les blessures qu’ils subissent, ils ne cherchent pas à se venger, quelle que soit la gravité du préjudice subi. Si quelqu’un veut se venger, il devra revenir dans ce monde. Que l’on vienne en tant que débiteur ou en tant que créancier, tous deux doivent se présenter devant le tribunal pour être jugés.

Il dit donc que sont bénis et fortunés ceux qui sont prêts à souffrir de la main des autres, mais qui ne désirent pas de vengeance.

« Car ils obtiendront miséricorde », ils obtiendront miséricorde du Père. Si nous pardonnons aux autres leurs offenses, notre Père nous pardonne aussi toutes les offenses que nous lui faisons.

Si je ne veux rien prendre à personne, quoi qu’une autre personne puisse me devoir, alors ce qui me reste est tout ce que je dois aux autres.

Le Seigneur me le pardonnera donc si je pardonne aux autres ce qu’ils me doivent.

Si je ne le fais pas, comment peut-il me pardonner ce que je dois aux autres ? C’est ce qu’il essaie d’expliquer.

Bénis soient les cœurs purs, car ils verront Dieu. (5:8)

Jusqu’ici, il n’a pas parlé de voir Dieu, il a seulement dit que vous êtes chanceux et bénis, que vous serez comblés, réconfortés et pardonnés.

Il parle maintenant de voir le Père.

Il dit qu’en faisant ces choses, en éliminant votre ego, en éprouvant de la douleur, du désir et de l’amour véritable pour le Père, en pardonnant aux autres et en demandant au Père de pardonner vos péchés par ces méthodes, votre cœur devient absolument pur.

Il ne restera en lui que l’amour pour le Père, qui est amour.

Vous ne pouvez retourner au Père que si votre cœur est rempli de son amour et ne contient rien de ce monde. Ce n’est que lorsqu’il n’y a pas d’impuretés dans une tasse qu’elle peut être remplie de lait, ou de quoi que ce soit d’autre.

Si une tasse est sale, n’y mettez même jamais d’eau. Elle doit d’abord être propre. Votre cœur doit donc être pur avant de pouvoir être rempli d’amour et de dévotion pour le Père.

C’est la bonne façon de se repentir. Et par ce repentir, nous voyons, ou réalisons, le Seigneur en nous. Il dit : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. » Quand devenons-nous purs ? Seulement lorsque l’âme est libérée du mental et qu’elle n’est plus recouverte par aucun voile. Tant que l’âme est associée au mental, et que le mental est esclave des sens – et qu’en nous tournant vers les sens, nous commettons des péchés et accumulons du karma jour et nuit – l’âme ne peut devenir pure.

Dans notre corps, à l’état de veille, le siège de l’âme et du mental, noués ensemble, se trouve au centre de l’œil.

L’âme, une goutte de cet océan divin, a fusionné avec l’esprit et en est devenu partie intégrante.

Et le mental est devenu esclave des sens, car il est friand de plaisirs. Ainsi, quoi que fasse le Mental, l’âme doit en souffrir.

Le mental doit donc d’abord se retirer des sens et devenir pur.

Alors, l’âme peut quitter le mental  et être prête à aller à sa source.

Alors seulement, nous sommes purs de cœur et pouvons voir le Seigneur en nous.

Un diamant a son éclat et sa valeur intrinsèques.

Si ce même diamant est jeté dans la boue et recouvert de boue, il n’a perdu ni sa valeur ni son éclat, mais nous ne les voyons pas.

En le lavant et en le débarrassant de la saleté, vous retrouverez son éclat et sa valeur originels.

De même, l’âme est une goutte de cet océan divin. Elle est immortelle et éternelle. Mais, ayant été associé au mental, et le mental étant esclave des sens, il s’est recouvert de nombreuses enveloppes et a perdu de vue son éclat et sa valeur.

Mais lorsque, avec l’aide d’un saint ou d’un mystique, par la méditation, nous parvenons à retirer notre conscience vers le centre de l’œil, à nous attacher à cet Esprit et à voir cette lumière en nous, alors toutes les enveloppes sont retirées de l’âme, et son éclat et sa valeur deviennent visibles.

L’attachement au Saint-Esprit détache le mental des sens et le purifie, et il retourne à sa source, la deuxième étape, que nous appelons Trikuti.

Et dès que cela se produit, l’âme est libérée du mental. Alors, tous les karmas que vous avez commis dans les vies passées deviennent inefficaces ; ou, vous pouvez dire, qu’ils ont été lavés ou brûlés. Alors, ils ne peuvent plus retenir votre âme, car elle n’est plus sous l’emprise du mental ni en association avec lui.

Ainsi, le Christ dit que les personnes chanceuses sont celles qui deviennent pures de cœur, qui deviennent entières, propres et libres, car elles seules seront capables de voir Dieu en elles-mêmes.

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