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Comme suit:
Quelques citations de Joseph De Maistre:
Joseph de Maistre, Dialogues de Saint-Pétersbourg ou conversations sur le gouvernement temporel de la Providence
1-La guerre est donc divine en soi, puisqu’elle est une loi du monde. La guerre est divine par ses conséquences de nature surnaturelle aussi bien générales que particulières. La guerre est divine dans la gloire mystérieuse qui l’entoure et dans l’attrait non moins inexplicable qui nous attire vers elle. La guerre est divine par la manière dont elle éclate. »
2-Dans les œuvres de l’homme, tout est aussi pauvre que son auteur ; la vision est confinée, les moyens sont limités, la portée est restreinte, les mouvements sont laborieux et les résultats sont monotones. »
3-« Nous sommes souillés par la philosophie moderne qui nous a appris que tout est bien, alors que le mal a tout pollué et, dans un sens très réel, tout est mal, puisque rien n’est à sa place. »
4- L’homme est insatiable de pouvoir ; il est infantile dans ses désirs et, toujours mécontent de ce qu’il a, n’aime que ce qu’il n’a pas. On se plaint du despotisme des princes ; ils devraient se plaindre du despotisme de l’homme. »
5- « C’est une des curieuses idiosyncrasies de l’homme que de créer des difficultés pour le plaisir de les résoudre. »
–Joseph de Maistre
6-La main destructrice de l’homme n’épargne rien de ce qui vit ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s’instruire, il tue pour s’amuser, il tue pour tuer.
7-Dans tout le vaste dôme de la nature vivante règne une violence ouverte. Une sorte de fureur prescriptive qui arme toutes les créatures à leur destin commun : dès que vous quittez le royaume inanimé, vous trouvez le décret de mort violente inscrit aux frontières mêmes de la vie. On le sent déjà dans le règne végétal : du grand catalpa à la plus humble herbe, combien de plantes meurent et combien sont tuées ; mais, dès l’instant où l’on entre dans le règne animal, cette loi est soudain dans la plus affreuse évidence. Une Puissance, une violence, à la fois cachée et palpable. . . a dans chaque espèce désigné un certain nombre d’animaux pour dévorer les autres. . . Et qui [dans ce carnage général] extermine celui qui exterminera tous les autres ? Lui-même. C’est l’homme qui est accusé du massacre de l’homme. . . La terre entière, perpétuellement imbibée de sang, n’est qu’un vaste autel sur lequel tout ce qui est vivant doit être sacrifié sans fin, sans mesure, sans pause, jusqu’à la consommation des choses, jusqu’à ce que le mal soit éteint, jusqu’à la mort de la mort.
Joseph de Maistre, Dialogues de Saint-Pétersbourg ou conversations sur le gouvernement temporel de la Providence.
Frantz Rimpel
23/12/2024